Algérie

Marché des tabacs



Marché des tabacs
La Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA), considérée comme le deuxième pourvoyeur de l'Etat en impôts après Sonatrach, entreprend, ces derniers mois, de diversifier ses produits afin de faire face à une concurrence de plus en plus forte sur le marché des tabacs.Après plus de cinquante ans d'existence, «la SNTA s'attelle actuellement à améliorer sa gamme de produits, tout en rénovant son outil de production, pour s'adapter à la concurrence, qui s'exerce actuellement, tant par d'autres marques de tabacs que par des circuits informels», a ainsi indiqué, dimanche soir, le directeur général de l'entreprise, Belkacem Moussa, lors d'une conférence à l'hôtel Sheraton d'Alger. Activant aussi bien dans la fabrication de produits tabagiques que dans la tabaculture, la SNTA a affiché, selon ses responsables, un chiffre d'affaires de plus 56 milliards de dinars en 2013 et a contribué, durant le même exercice, pour 33,6 milliards de dinars au budget de l'Etat, les tabacs de différents types étant, pour rappel, fortement taxés.Aussi, a encore affirmé Belkacem Moussa, l'entreprise a mis en ?uvre un ambitieux plan de développement sur la période allant de 2012 à 2015, afin notamment de moderniser son outil de production et d'améliorer la qualité de ses produits. La mise en ?uvre de ce plan d'investissement, pour lequel une enveloppe globale de près de 7 milliards de dinars a été consacrée, est actuellement en cours de parachèvement, a précisé le directeur général de la SNTA, ajoutant qu'un autre plan de développement devrait par la suite être initié.Interrogé, par ailleurs, sur la structure du capital social de la Société des tabacs algéro-émiratie (Staem), dans laquelle la SNTA est actionnaire à hauteur de 49%, Belkacem Moussa nous a affirmé que l'actionnariat de cette société de droit algérien n'a connu aucune modification, démentant ainsi les informations faisant état d'une cession de près de 50% des parts détenues par la partie émiratie à l'américain Philip Morris, sans que l'Etat algérien soit intervenu pour exercer son droit de préemption.




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