Marche des étudiants à Alger

Des étudiants, auxquels se sont joints nombre de citoyens, ont investi, hier mardi, pour la 108ème fois, les rues d'Alger face à une imposante présence policière.Certains manifestants ont réclamé «la souveraineté populaire, une période de transition menée par des compétences nationales », tout en rejetant la tenue des élections législatives anticipées, dont la date a été fixée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au 12 juin prochain.
Les marcheurs ont progressé de la Place de Martyrs jusqu'à la place Emir Abdelkader, en marquant une déviation pour descendre vers la rue Asslah Hocine. Certains ont emprunté le boulevard Zighoud Youcef, près du siège du Parlement. Ils ont avancé, par la suite, en direction du boulevard Amirouche, pour se rendre à la Place Audin et près de la Grande poste d'Alger.
Les protestataires ont scandé, tout au long de leur parcours, des slogans en faveur de la démocratie. Ils entonnaient «l'Algérie libre et démocratique» «presse libre et justice indépendante». Ils ont également dénoncé avec des pancartes brandies «les entraves empêchant la presse à faire son travail» en dénonçant aussi «l'agression et l'intimidation dont ont été victimes des journalistes qui couvraient la marche de vendredi dernier à Alger, par un groupe de jeunes». Les étudiants et citoyens qui les accompagnaient ont fait part également de leur détermination à poursuivre ces marches hebdomadaires jusqu'à la satisfaction de toutes les revendications du mouvement populaire.
A noter parallèlement, que plusieurs axes routiers menant vers le centre d'Alger que ce soit de l'est ou de l'ouest ont été sérieusement congestionnés.