Algérie

Marché de l'or : Plus de 550 personnes exercent dans l'informel



Marché de l'or : Plus de 550 personnes exercent dans l'informel
Plus de 550 personnes exercent actuellement à Oran dans le commerce informel de l'or, indique-t-on, mardi, auprès de la coordination du bureau de la wilaya de la Fédération Nationale des Bijoutiers (FNB) sous l'aile de l'UGCCA. Ces personnes, dont le lieu de prédilection est la « Thahata » de Medinat el Djadida, occupent quotidiennement les chaussées de ce site commercial en toute impunité, narguant parfois les bijoutiers et artisans. Ces personnes, qui exercent dans ce commerce informel, disposent pour réglementer leur soi-disant négoce de tablettes aménagées et posées à même le sol. Parfois, ils font appel à la gent féminine d'un certain âge qui sont parées des produits aurifères proposés à la vente. Pour dénoncer ce fléau qui nuit à l'économie et gangrène la corporation en étant à l'écoute de ceux qui résistent en survivant, le Président de la Fédération Nationale, M. Dani Kouider, n'a pas manqué, à chaque occasion, de tirer la sonnette d'alarme sur ce phénomène et les risques du métier devant la multiplication des agressions et vols au voisinage même des bijouteries. Le phénomène du commerce informel de l'or prend de plus en plus de l'ampleur à travers l'ensemble du pays.Des ateliers clandestins ainsi que des réseaux de contrebande des produits aurifères de bas titrage ont proliféré ces dernières années au vu de tous. Ces réseaux sont attirés par le gain facile grâce à la fraude qui approvisionne le marché informel en arnaquant le citoyen. A cet effet, la coordination du bureau envisage de lancer, à partir de cette semaine, une série de mesures pour protéger l'acheteur, le bijoutier ou l'artisan. Ils ne doivent notamment s'approvisionner que chez les fournisseurs afin de garantir le produit acquis'. Il invite également la clientèle à éviter de s'aventurer en achetant des objets douteux au niveau du marché informel sans aucune garantie, ni facture faisant foi du titrage légal (18 carats) ou du poids. L'on saura que, depuis ces trois dernières années, le département du prêt en gage de la BDL refuse le dépôt de tout objet aurifère ne portant pas le poinçon légal apposé par des services de la garantie et du contrôle des impôts. D'autre part, certains bijoutiers et artisans, devant la cherté de la vie et à l'occasion d'évènements (mariage), n'hésitent pas à accorder des avantages à leur clientèle, comme par exemple des facilités de paiement par tranches avec bien sûr des rabais.


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