Chaque année entre 45.000 et 50.000 demandes sont formulées par les jeunes qui souhaitent bénéficier d'un emploi dans le cadre des différents dispositifs initiés par les pouvoirs publics.
Malgré les différents dispositifs d'emploi et de lutte contre le chômage, la majorité des postes créés notamment dans le secteur privé reste de type précaire. Le recul des emplois permanents dans le privé, la création de postes d'emplois à durée très déterminée, la frilosité des patrons à déclarer leurs employés à la sécurité sociale sont parmi d'autres facteurs qui accroissent l'instabilité du monde du travail. A Oran et dans le cadre de la lutte contre les «contrats à durée déterminée», la direction de l'Emploi de la wilaya a mobilisé des brigades mobiles pour effectuer des sorties sur le terrain. Ces descentes vont cibler notamment les entreprises étrangères surtout que certaines d'entre elles optent pour le concept des contrats à durée déterminée (deux à trois mois) bafouant la réglementation en matière de recrutement de la main d''uvre locale. Par conséquent, de moins en moins de salariés bénéficient de salaires stables garantissant la protection sociale.
Frustration
Le bénéficiaire d'un emploi précaire n'a aucune garantie de garder son contrat et encore moins d'accéder à un emploi stable. Cela nourrit chez lui une frustration encore plus grande que celle ressentie précédemment dans son état initial de chômeur. Chaque année entre 45.000 et 50.000 demandes sont formulées par les jeunes qui souhaitent bénéficier d'un emploi dans le cadre des différents dispositifs initiés par les pouvoirs publics. Plusieurs mesures ont été prises en collaboration avec les collectivités locales pour le placement de ces jeunes demandeurs d'emploi. Ainsi et durant cette année, près de 17.000 postes ont été créés dans le cadre du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP). Ces postes ont été «décrochés» par de jeunes universitaires et d'autres chômeurs sans qualification. Dans le même cadre, on apprend que le taux de chômage dans la wilaya d'Oran est passé de 23,75% de la population active en 1999 à 11,50% de la population active en 2007 pour reculer à 9% cette année.
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Posté Le : 02/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Cherifa K
Source : www.elwatan.com