Algérie

Marché de l'automobile : Un autre aveu d'échec



Après son dernier discours-pamphlet sur les investissements directs étrangers et nationaux et le processus de privatisation en Algérie largement décriés, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, fait des émules parmi ses lieutenants-ministres. Karim Djoudi, le discret ministre des Finances, marche sur les pas de son chef suprême en confessant des secrets inaccoutumés. « Il faut souligner que la valeur ajoutée, la richesse et l'emploi ne sont pas faits chez nous. Ils se font à l'extérieur », a-t-il déploré, hier, en marge de la cérémonie d'installation du nouveau commissaire au plan, à Hydra. Cette phrase d'un ministre d'Etat est on ne peut plus significative d'un autre aveu d'échec dans la politique du gouvernement. Sa cible indiquée : les concessionnaires automobiles établis en Algérie. Ceux-ci sont accusés de ne pas favoriser la création de l'emploi et de la richesse en Algérie. « Les investissements doivent se faire en Algérie et nous ne devons pas nous limiter à la consommation de produits finis », a-t-il plaidé. En bon conseiller, M. Djoudi invite implicitement les concessionnaires automobiles à se remettre en cause. « Si les investisseurs dans le marché automobile marquent un intérêt pour être présents sur le marché national en investissant chez nous, en créant de l'emploi et de la richesse chez nous, non pas sur le marché étranger, là nous aurons à étudier des conditions fiscales plus avantageuses », estime-t-il sur un ton ferme. Avis aux concernés !
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