Marché d’El Hamri

110 commerçants abandonnent leurs activités Des commerçants exerçant au marché d’El Hamri ont exprimé leur indignation contre les conditions dans lesquelles ils exercent et qu’ils qualifient de catastrophiques. Ces conditions, affirment-ils, ont abouti au départ, presque forcé, de 110 commerçants sur les 150 qui y activaient. Ce qui a envenimé la situation dans ce marché, c’est bien la présence de ces 60 marchands illicites qui vendent des produits périssables (viande et poisson) dans des conditions ne répondant à aucune condition d’hygiène. Le plus grave dans cette situation, selon les commerçants mécontents, réside dans le fait que ce type de pratiques illégales se font au vu et su des autorités locales ainsi que des responsables concernés par la répression de ces outrances. Cette absence de contrôle a encouragé les commerçants réglementaires à faire de même et à déplacer leurs activités à l’extérieur du marché. Sur un autre registre, ces mêmes commerçants disent que la canalisation des eaux usées a connu récemment une explosion, ce qui a inondé le marché. Ces eaux infectes entouraient même les étals sur lesquels étaient exposés le pain et la viande et bien d’autres produits de large consommation. Les vendeurs révèlent également qu’ils n’ont toujours pas reçu les quittances du paiement des loyers et ce, depuis plusieurs mois et au même moment, ils sont notifiés de mise en demeure par huissier de justice pour s’acquitter des loyers non payés estimés à plus de 300 millions de centimes. Ces plaignants réclament des autorités compétentes d’engager des travaux de nettoiement au profit de leur marché et de le débarrasser de ces vendeurs ambulants. Par ailleurs, certaines indiscrétions ont fait savoir que le marché en question allait bénéficier de travaux de réaménagement et de réhabilitation juste après l’Aïd El Fitr. Il faut savoir que le marché de Sidi El Bachir a, lui aussi, bénéficié récemment d’une opération similaire qui a contribué à une nette amélioration des conditions de travail, même si les premiers concernés, les commerçants en l’occurrence, qualifient cette opération de bricolage. Sifi/S.A.