Marche contre la hausse des prix

Les marcheurs ont traversé dans le calme absolu l'artère principale de la villeils étaient des centaines de citoyens à battre le pavé hier dans la ville balnéaire de Tigzirt pour déplorer, voire dénoncer cette avalanche d'augmentations des prix.Les dernières hausses des prix ayant touché plus d'un produit alimentaire et autres produits de première nécessité dont le carburant et l'électricité, n'a pas laissé indifférents les habitants des trois communes dépendant administrativement de la daïra de Tigzirt, sise à 40 kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou.En effet, et à l'appel d'un collectif créé spécialement à cet effet, ils étaient des centaines de citoyens à battre le pavé hier dans la ville balnéaire de Tigzirt pour déplorer voire dénoncer cette avalanche d'augmentations des prix auxquelles les citoyens à revenus modestes ne pourront sans doute pas faire face quand bien même ils se serreraient la ceinture. Ils sont ainsi venus, hier matin, dimanche, premier jour de semaine, de plusieurs localités des communes d'Iflissen, Mizrana et Tigzirt, répondant à l'appel dudit collectif qui n'en est qu'à sa première action, selon ses fondateurs. Un collectif que les initiateurs ont tout simplement dénommé «Collectif des citoyens contre la vie chère.»C'est aux environs de 10 h, hier, que les premiers manifestants ont commencé à atterrir devant la station de transport public des voyageurs de la commune d'Iflissen. Les rangs des citoyens ayant répondu à l'appel du collectif contre la vie chère ont alors commencé à grossir avant d'atteindre des centaines de personnes.Les marcheurs ont traversé dans le calme absolu l'artère principale de la ville de Tigzirt avant de terminer le «périple» devant le siège de la daïra et de l'Assemblée populaire communale, où, à l'unisson, a été crié et décrié le recours par l'Etat à la hausse des prix à cause de la chute vertigineuse du prix du baril du pétrole.«Quand le pétrole coûtait très cher, ce sont les autres qui en ont tiré profit et nous, en tant que simples citoyens, nous n'avions pas bénéficié de cette embellie financière, et maintenant que les choses vont plutôt mal, c'est nous qui devons payer la facture, pourquoi'» s'est indigné un professeur de lycée ayant pris part à cette marche, la première du genre depuis l'annonce de la hausse des prix du carburant et de l'électricité depuis le 1er janvier dernier. Jusque-là, cette mesure n'a engendré que des grèves notamment de la part des transporteurs aussi bien de voyageurs que ceux de marchandises.En plus des transports urbains assurant les lignes Tizi Ouzou - Nouvelle Ville et Tizi Ouzou-Oued Aïssi, les transporteurs de voyageurs de Drâa El Mizan, Frikat et d'autres localités ont également eu recours aux débrayages pour dénoncer la hausse des prix du carburant et ont exigé de ce fait que soient revus à la hausse les tarifs des trajets qu'ils assurent.