Algérie

Marché bancaire: 49 % des clients intéressés par les produits des finances islamiques



De nombreuses personnes sont intéressées par les produits et l'ouverture de comptes dans les banques islamiques, a affirmé, hier, Sofiane Mazari, Directeur de division de la Finance Islamique au sein du Crédit populaire Algérien (CPA).Il a déclaré, en marge de la tenue, hier, à l'hôtel Aurassi, de la 7ème édition du Forum Algérien de la Finance Islamique (FAFI), sous le thème: «La Finance islamique comme levier de développement, un avenir plein d'ambitions» que le marché de la Finance islamique est prometteur dans notre pays.Selon le même responsable, l'étude de marché a révélé qu'il y a au moins 49% des clients potentiels qui sont intéressés par les produits de la Finance islamiques, en Algérie. Et parmi ces clients, il y a 35% des clients qui sont prêts à payer 35% plus cher pour accéder à des produits de financement islamique. M. Mazari a affirmé qu'il s'agit-là d'un signe prometteur.
Citant l'expérience de sa banque, il dira que le CPA a pu «au mois d'octobre 2020 avoir 26.000 clients qui ont des comptes islamiques, dont 90% sont des comptes d'épargne encadrés par des contrats «Modaraba».
Le conférencier a également précisé que les résultats du premier bilan de la Finance islamique, en Algérie, est important, car dit-il, si on prend la dimension du marché des banques islamiques «nous sommes à un peu plus de 500 milliards de DA de dépôt qui ont été collectés en l'espace d'un an».
Et de souligner que les 6 banques publiques sont à 10 % du marché. C'est-à-dire «qu'il y a un intérêt qui est là, il y a une demande très importante», «le marché est très profond».
Mais, a-t-il tenu à souligner, «il ne faut pas se contenter d'accorder des financements des produits conformes à la ‘Chariâa', il faut surtout améliorer la qualité de service, assurer la rapidité et la célérité dans le traitement des dossiers et la politique de tarification et surtout faire bouger les limites de l'activité classique. En d'autres termes, il faut selon M. Mazari «aller explorer dans d'autres horizons, comme El Hadj, El Awkaf, l'émission des soukouk El wakfia et d'autres produits».
Le directeur général d'Al Salam Bank, M. Benarbia, a mis l'accent sur la nécessité de promouvoir la signature électronique dans les contrats des financements des produits islamiques, car tout est basé sur la contractualisation dans ce mode de financement.


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