Algérie

Marché Amar Boukrouche : L'informel qui échappe à la DCP



Chaque jour, un véritable marché parallèle s'installe dans une anarchie totale à proximité du marché Amar Boukrouche, au lieu populairement connu par le rond-point Brasilia, dans la cité Daksi. Le décor de l'encombrement créé par des tables de fortune, installées par des dizaines de vendeurs à la sauvette et à la criée n'est pas beau à voir, en plus de l'insalubrité insoutenable devant les étalages où les produits alimentaires sont exposés à proximité des ordures et des eaux stagnantes. En sus de l'immense encombrement qu'il cause à la circulation automobile devenant impossible aux heures de pointe, le regroupement de ces marchands, échappant à tout contrôle des services de la direction du commerce, est un véritable danger pour la santé publique. Après une semaine du mois de Ramadhan, marquée par des dizaines de cas d'intoxication alimentaire, l'on continue à vendre, en plein air, des produits exposés à toutes les saletés sans être inquiétés outre mesure.Même l'interdiction de commercialiser les confiseries orientales, sans passer par une inscription de l'activité au registre de commerce est bafouée dans ces lieux, où les conversions illégales, opérées au vu et au su de tout le monde par les propriétaires des pizzerias et les cafetiers, sont légion. S'il est vrai que le consommateur qui accepte de faire une halte pour s'acheter des pâtisseries préparées dans des endroits douteux et pleines de mouches et d'abeilles, ou du petit lait servi à partir de bidons en plastique « pleins » de microbes et emballé dans des sachets poussiéreux et autres aliments dont il est inutile de décrire les conditions de vente ; demeure le premier à encourager ce genre de commerce qui attire beaucoup plus pour ses prix défiant toute concurrence, il n'en demeure pas moins que les services du contrôle et du respect de l'hygiène sont étrangement absents. L'on est en droit de s'interroger si la direction du commerce et celle de la santé ont vraiment les moyens pour prévenir contre d'éventuels cas d'intoxication, sachant qu'une seule nuit d'hospitalisation coûte des milliers de dinars à l'Etat.


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