Après plus d'un mois de fermeture due à l'épidémie de la fièvre aphteuse, le marché à bestiaux d'El Kerma a repris son activité, samedi dernier. Une petite virée nous a permis de constater l'ambiance qui y règne.Seul le cheptel ovin est autorisé au sein de cette structure commerciale. C'est ce qu'indique la Direction de wilaya des Services Agricoles (DSA). La décision des pouvoirs publics d'autoriser la réouverture des espaces de vente de bestiaux ne semble pas aller dans le sens qu'auraient souhaité les maquignons. Ces derniers ne comprennent pas la motivation première du ministère. Les maquignons ont accouru en force au marché de vente à bestiaux, mais beaucoup ne disposaient d'aucun document attestant la bonne santé de leurs animaux.Cette situation a créé une grande confusion et un semblant d'anarchie que les vétérinaires ont eu de la peine à gérer. Une petite virée au marché nous a permis de constater de visu l'ambiance qui régnait ce premier jour au niveau de ce marché d'une capacité de 12 000 têtes. Dès les premières heures de la matinée, les éleveurs ont commencé à affluer. Les services vétérinaires étaient aussi là à partir de 5 h du matin. Mobilisés au niveau des deux entrées du marché et à leur côté les agents de sécurité du marché, les vétérinaires contrôlaient tout.Une mission qui ne s'avère pas facile, puisque certains maquignons ont essayé par tous les moyens d'introduire du cheptel sans certificat sanitaire. Selon le président de la chambre d'agriculture, «cette situation sera maîtrisée au fur et à mesure et c'est tout à fait normal que le premier jour connaisse une grande pression après une fermeture de plusieurs semaines. Le flux sera maîtrisé après l'ouverture d'autres points de vente prochainement».Pour ce premier jour, les prix oscillaient entre 37 000 et 55 000 dinars. Relevant que les prix pratiqués étaient «très élevés» en ce premier jour de réouverture du marché de bétail, les citoyens rencontrés tablent sur une baisse des prix durant les derniers jours précédant l'Aïd pour procéder à l'achat du mouton. Selon un maquignon, «cette situation était prévisible compte tenu de la durée de fermeture des marchés, consécutivement à l'apparition de la fièvre aphteuse chez les bovins».On signale auprès de l'inspection vétérinaire qu'à ce jour quelque 16 000 têtes de bovins ont été vaccinées à travers la wilaya d'Oran. Concernant l'épidémie, l'on saura, selon le comité de prévention sanitaire et du suivi, que deux foyers totalisant plus de 200 têtes ont été enregistrés dans deux exploitations agricoles spécialisées dans l'élevage à Misserghin et Aïn El-Turck. Ces bêtes contaminées ont été abattues et leurs carcasses enfouies par l'équipe de vétérinaires et les éléments de la Gendarmerie nationale en charge de cette opération. Zekri S. et T.K.
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Posté Le : 15/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Tegguer Kaddour
Source : www.elwatan.com