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Les Bourses européennes ont débuté en léger recul hier, dans le sillage des marchés américains et asiatiques, alourdies notamment par le secteur bancaire, après l'annonce d'une perte inattendue de Deutsche Bank au quatrième trimestre, et le compartiment automobile, en vue de la recomposition du capital du groupe Peugeot.À Paris, l'indice CAC 40 recule de 0,13% à 4 321,78 points dans les premieres cotations. À Francfort, le Dax cède 0,44% et à Londres, le FTSE cède 0,05%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 se replie de 0,28%.L'activité devrait rester limitée en ce jour de fermeture des marchés américains pour Martin Luther King's Day. L'Europe avait fini la semaine dernière sur de nouveaux pics de 5 ans et demi, le CAC ayant même effacé la totalité de ses pertes accusées depuis la faillite de Lehman et la crise financière. Aux valeurs, PSA Peugeot Citroën chute de 6,8% après que son conseil de surveillance a validé un projet d'entrée au capital de l'Etat français et du chinois Dongfeng dans le cadre d'un appel au marché permettant de soutenir le constructeur en difficulté.L'indice automobile européen cède 0,43%. PSA a également fait état d'un recul de 4,9% de ses ventes mondiales, la performance du groupe en Chine n'ayant pas suffi à éclipser sa faiblesse en Europe et l'interruption de ses livraisons vers l'Iran.Hermès prenait 1,43% à 247,50 euros, porté par le relèvement de sa recommandation par Deutsche Bank.Air France-KLM cédait 2,62% à 9,01 euros après un abaissement de la sienne par UBS. Pernod Ricard perdait, lui, 1,50% à 80,97 euros, après l'abaissement de sa recommandation par Exane BNP Paribas.Dassault Systèmes prenait 1,32% à 88,31 euros, après être entré dans la liste des valeurs suivies par JPMorgan Cazenove.Safran gagnait 0,34% à 53,57 euros. Le groupe d'aéronautique, de défense et de sécurité a annoncé l'acquisition des activités de distribution électrique et de solutions cockpit d'Eaton Aerospace, groupe irlandais coté aux Etats-Unis, pour 200 millions d'euros.Sanofi reculait de 0,08% à 75,46 euros, après avoir annoncé que les stocks de médicaments bloqués depuis mardi sur le site Sanofi de Marly-la-Ville (Val-d'Oise) par la grève d'une partie des salariés ont été "libérés au cours du week-end".Eurazeo perdait 0,44% à 54,56 euros. Patrick Sayer, le président du directoire de la société d'investissement du groupe, a été élu juge au tribunal de commerce de Paris, pour un mandat de deux ans.Fimalac gagnait 0,20% à 49,25 euros. Le groupe compte doubler le chiffre d'affaires de son activité médias de 50 à 100 millions d'euros en trois ans et devenir le premier groupe média numérique français, a indiqué son patron Marc Ladreit de Lacharrière. Devoteam prenait 0,64% à 14,10 euros. Le groupe de conseil en technologie a pourtant échoué à séduire le marché avec l'offre lancée sur son capital, qui aurait dû lui permettre de racheter près de 20% de ses actions afin de les annuler.A Francfort, Deutsche Bank abandonne 4,3%, plus forte baisse de l'indice européen Stoxx 600, après avoir annoncé une perte imposable inattendue de 1,153 milliard d'euros au quatrième trimestre. Dans son sillage, la banque Commerzbank perdait 1,44% à 13,35 euros. Parmi les autres valeurs, les constructeurs automobiles reculaient de concert, Volkswagen affichant une baisse de 0,25% à 202,85 euros, devant BMW (-0,38% à 85,88 euros) et Daimler (-0,41% à 65,82 euros). Le laboratoire Bayer abandonnait 0,20% à 101,10 euros. Dans un communiqué, celui-ci a annoncé que son offre de rachat sur le norvégien Algeta, valorisé à hauteur de 1,9 milliard d'euros, se déroulerait du 20 janvier au 24 février. Bayer a précisé que des actionnaires représentant 14% du capital d'Algeta avaient d'ores et déjà accepté cette offre. Les meilleures performances étaient signées par le groupe d'énergie EON, en hausse de 0,55% à 13,63 euros, talonné par le groupe de BTP HeidelbergCement (+0,43% à 57,74 euros) et le fabricant de semi-conducteurs Infineon (+0,25% à 7,71 euros). En Suisse, le SMI montait tout juste de 0,01% à 8 479,54 points, tandis que le SLI baissait de 0,04% à 1 299,54 points. Le SPI grappillait 0,01% à 8 087,38 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 15 étaient en hausse, 12 en baisse et trois inchangées.Credit Suisse (-1,1%) et UBS (-0,5%) souffraient des mauvaises performances de leur homologue allemand Deutsche Bank.UBS a par ailleurs annoncé qu'elle fera gérer à l'extérieur une bonne partie de sa plateforme de négoce de revenu fixe. En lieu et place des différentes plateformes existantes actuellement, la banque adoptera à l'avenir les solutions standardisées des deux sociétés de technologie Murex et Ion, rapporte lundi le "Financial Times".Les assureurs souffraient également, à l'instar de Swiss Life (-0,1%), Zurich Insurance (-0,6%) et Bâloise (-0,5%). Seul Swiss Re prenait 0,3%.Les valeurs pharmaceutiques Novartis et Roche (chacun +0,1%) soutenaient le SMI. Les analystes de Credit Suisse ont relevé les objectifs de cours et confirmé les recommandations.Actelion (+0,5%) poursuivait sa progression, ainsi que Nestlé (+0,5%).Les cycliques étaient contrastées. Schindler (+0,8%), Kühne+Nagel (+0,9%) et Adecco (+0,2%) avançaient, alors que Clariant (-0,4%), ABB (-0,3%) et Dufry (-0,1%) étaient dans le rouge.L'indice bancaire cède 0,87%, plus forte baisse sectorielle en Europe. A Bruxelles, AB Inbev progresse de 0,7% après le rachat du sud-coréen Oriental Brewery pour 5,8 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) auprès de KKR et d'Affinity Equity Partners, le numéro un mondial reprenant ainsi un actif qu'il avait cédé en 2009.Sur le marché obligataire, le Bund allemand de référence est en légère hausse et le rendement à 10 ans irlandais se détend après le relèvement par Moody's de sa note sur la dette souveraine, à "Baa3".Le dollar reste ferme, ayant touché un plus haut de deux mois face à l'euro, prolongeant sa hausse de la semaine dernière à la suite d'une série de bons indicateurs américains qui confortent la thèse d'une poursuite de la réduction des achats d'actifs de la Réserve fédérale destinés à soutenir la croissance. Quant au dollar australien, il regagne un peu de terrain après avoir touché un plus bas de trois ans et demi suite à des statistiques décevants pour le pays. La devise réagit bien à l'annonce d'une croissance de 7,7% de l'économie chinoise au quatrième trimestre, un rythme légèrement supérieur aux attentes (+7,6%), mais inférieur à celle du trimestre précédent. "Ce n'est pas une statistique particulièrement bonne, mais il n'y a pas non plus eu de ralentissement (de la croissance) sous le seuil des 7,5% (qui correspond à l'objectif du gouvernement chinois pour l'année 2013)," commente Satoshi Okagawa, analyste de marché chez Sumitomo Mitsui Banking Corporation.




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