Algérie

Marchandage et «gros sous» Edito : les autres articles



Marchandage et «gros sous» Edito : les autres articles
Alors que beaucoup de pays sont sur le point de généraliser l'usage de la «quatrième génération» (4G) en matière de la téléphonie mobile, les autorités algériennes «traînent encore les pieds» pour ce qui est de l'introduction de la «3G» dans nos systèmes de télécommunication. Du coup, le retard se creuse davantage sur nos voisins du Maghreb, qui ont une génération d'avance et par la même fait que les partenaires économiques ne comprennent pas les raisons de cette valse-hésitation propre aux «décideurs algériens».
Cet incompréhensible barguignage a pour conséquence de créer un handicap pénalisant pour le monde économique et celui des affaires qui ont tous deux besoin de moyens de communication rapides et efficaces dans un contexte international fortement globalisé, dans lequel l'information circule en temps réel ou presque. Inexplicable indécision des autorités algériennes qui ne peut se justifier par les précautions à prendre pour éviter toute dérive ou autre mésaventure du genre qu'on a connues avec l'affaire «Djezzy», etc.
Tous les atermoiements des «décideurs» quand il s'agit d'opter pour des technologies ou des opérateurs étrangers devant intervenir sur le marché national n'ont eu, malheureusement, pour conséquence que de reléguer le pays parmi les derniers au classement en matière de téléphonie, y compris par rapport à nos voisins du Maghreb et du Monde arabe. Ce barguignage ne nous a pas pour autant mis à l'abri des «surprises». Plus grave encore, il a été souvent, pour ne pas dire tout le temps, à l'origine de mauvais choix technologiques parfois obsolètes et non rentables économiquement. Ainsi au début des années 1990, alors qu'ailleurs on songeait à l'introduction de la 3G, les décideurs algériens ont opté pour le système NMT (Nordic Mobile Telephone) qui était sur le point d'être abandonné dans les pays nordiques, où il ne dépassait pas les quelques centaines de milliers d'abonnés.
Pourquoi un tel choix ' Idem pour la généralisation de la carte prépayée, l'octroi des licences pour le GSM, etc. Et maintenant avec la 3G, on semble revivre le même scénario' Un marchandage de la part des autorités tout aussi inexpliqué, d'autant qu'une telle démarche précautionneuse n'a pas donné les résultats escomptés et mis le secteur à l'abri des scandales. Ces choix discutables ont dévoilé les défaillances et les complicités au plus haut niveau de l'Etat et de l'administration qui ont rendu possibles de tels gaspillages et malversations au détriment de la collectivité nationale. La corruption est passée par là aussi. A ce niveau, c'est à la justice et aux services de répression des fraudes de faire leur travail.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)