Algérie

Manque latent de commodités: Grogne à la cité des 48 logements LPL de Bousfer



? Avec une grande colère, des représentants de locataires, victimes du terrorisme, de la cité des 48 logements de formule LPL, sise dans le quartier ‘Ibn Sina', dans la municipalité de Bousfer, ont relaté au «Quotidien d'Oran» leur sordide parcours du combattant pour revendiquer un cadre de vie décent.«Les responsables concernés font preuve de pagnoterie depuis 2017, année durant laquelle nous nous sommes installés dans nos logements, sans eau, ni électricité, ni gaz de ville. Ce n'est qu'en 2019 que l'on nous a installés uniquement l'eau et l'électricité mais, malheureusement, pas encore raccordés au gaz de ville. Le VRD est inexistant dans notre lieu de résidence». Cette situation baroque qui tend vers une exécrable déchéance, perdure depuis leur relogement au début de l'année 2017, dans ladite cité, partagée en deux blocs, située juste en face du cimetière européen de la municipalité de Bousfer. Nos interlocuteurs, parmi lesquels figurent des handicapés, victimes de la guerre contre le terrorisme, ont fait remarquer sur un ton laborieusement sarcastique « les responsables concernés n'ont pas cessé de nous gaver de promesses, non honorées jusqu'à ce jour, en nous agitant des grelots sous le nez pour nous faire patienter. Notre délétère situation a désormais atteint le point de non retour. Nous escomptons d'ores et déjà saisir le ministre de l'habitat pour exposer nos requêtes qui sont restées sans suite». Les locataires de cette cité signalent également que leur lieu de résidence est envahi par les eaux usées, sources de maladies, au double impact en ces temps de pandémie du Covid-19. «En plus du nauséabond, nos maisons sont envahies par des moustiques de différentes espèces et c'est surtout les enfants en bas-âge qui payent le prix fort de cette insolente indifférence à notre égard. Notre cité est marginalisée en dépit de nos multiples requêtes» ont encore fait remarquer nos interlocuteurs avec un mélange d'amertume et de répulsion. En effet, selon le constat établi sur les lieux par «Le Quotidien d'Oran', la puanteur dégagée par ces eaux usées empeste toute cette zone et ce, avec toutes les conséquences négatives sur la population en ces temps de crise sanitaire. Ce piètre état de fait est sordidement additionné avec les amas d'ordures ménagères, détritus et autres déchets de matériaux de construction, qui constituent un véritable garde- manger pour les chiens errants, rats et autres animaux nuisibles, déposés par les indus occupants d'un répugnant regroupement composé d'une centaine de masures hideuses, né quatre années auparavant, juste en face de cette cité. Les odeurs pestilentielles rendent l'air presque irrespirable, sans pour autant tarauder les consciences des uns et des autres. «Au niveau de l'OPGI, on nous a réclamé 52.000 DA pour l'installation du réseau d'assainissement au lieu des 32.000 DA que l'on nous a exigé au début. C'est aberrant ! C'est une insanité sans pareil» se sont insurgé, avec une pointe de dépit nos interlocuteurs. ‘Le Quotidien d'Oran' a vainement tenté de prendre contact avec les responsables concernés à ce propos par souci d'équité.


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