Algérie

Manque de subventions : Le volley-ball dans la tourmente



Au fil des années, le football professionnel est devenu un «gouffre financier», consommant annuellement près de 500 milliards de centimes, selon certaines estimations, sans qu'il y ait de résultats concrets sur le plan continental ou de formation (nombre limité de joueurs réussissant à s'offrir une place en équipe nationale).Parallèlement à cela, les autres sports collectifs (handball, basket-ball et volley-ball) reçoivent de moins en moins de financements. Cette année, deux disciplines ont failli ne pas entamer leurs championnats.
Il s'agit du basket-ball et du volley-ball. C'est ce dernier sport qui a été le plus touché par les problèmes, puisque les clubs de l'élite ont dû boycotter les premières journées du championnat pour se faire entendre.
Ce n'est que lors de la 2e journée, disputée le 22 décembre dernier, que les clubs de la Superdivision hommes (la troisième pour les filles) ont pris le chemin de la compétition. Lors de la première journée, programmée une semaine auparavant, 9 clubs sur 12 (deux étant exempts) ont boycotté la compétition.
Seul le GS Pétrolier n'a pas adhéré au mouvement. Les revendications des contestataires se sont articulées essentiellement autour des financements. Pourtant, une réunion s'est tenue le 16 octobre au siège du MJS avec le directeur des sports au ministère.
«Le MJS a pris en charge l'hébergement des équipes au niveau des centres de préparation de Souidania, Sétif, Béjaïa, etc. Mais ceci reste insuffisant, car les associations n'ont pas les moyens financiers pour prendre en charge les frais de restauration et de transport des volleyeurs et volleyeuses.
En plus, on croule sous les dettes vis-à-vis de nos prestataires et de nos joueurs. C'est inadmissible qu'il y ait des associations de football de division nationale amateur (DNA) qui soient mieux loties sur le plan des subventions par rapport aux élites du volley-ball algérien», a déclaré sur nos colonnes, le 17 décembre dernier, le porte-parole des présidents de clubs de volley-ball de la Superdivision, Farès Kabla, qui est également président du NC Béjaïa. A ce rythme, plusieurs clubs de «sports-co» risquent de disparaître à l'avenir.


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