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Manque de spécialistes en imagerie médicale



Manque de spécialistes en imagerie médicale
Défaillance ? Le manque de spécialistes en radiologie à travers les différents établissements hospitaliers est un problème auquel le ministère de la Santé n'a, jusque-là, pas trouvé de solution.Les ministres qui se sont succédé à la tête de ce département,ces dernières années, ont tous reconnu que cette défaillance représente un des points noirs du secteur, en portant un énorme préjudice aux citoyens, mais toutes les mesures annoncées pour y remédier sont restées lettre morte. Abdelmalek Boudiaf a affirmé, en septembre dernier, que la formation de personnels spécialisés en radiologie représentait «une nécessité absolue», qui serait prise en compte dans le cadre du plan de redressement du secteur. Il a reconnu que l'Etat dépensait des budgets colossaux pour l'acquisition d'un matériel sophistiqué, dont le citoyen ne bénéficie pas en raison du manque de spécialistes à même de le faire fonctionner à bon escient. Des discours de ce genre avaient été prononcés par ses prédécesseurs, Abdelaziz Ziari et Djamel Ould Abbès, sans que cela apporte la solution escomptée. En février 2012, M. Ould Abbès, avait indiqué que le nombre de spécialistes en radiologie était de 685, dont 242 exerçant dans les hôpitaux publics. Un chiffre révélateur, qui renseigne sur l'énorme défaillance dans la prise en charge des malades, sachant que ce matériel est à même de détecter la maladie dont souffre le patient et donner, ensuite, la piste de traitement à suivre. Les hauts responsables du secteur ont, à chaque fois, pointé du doigt les fournisseurs de ce matériel, qui ne respectent pas leurs engagements en matière de formation des spécialistes. La faute incombe aussi, bien évidemment, à ces responsables qui ne parviennent pas à contraindre ces fournisseurs à respecter les clauses des contrats de vente. En voyant ces milliers de malades «errer» entre les différents services de radiologie dans divers hôpitaux, et passer plusieurs mois pour bénéficier de ce «luxe», l'on se demande si les autorités restent muettes sur de telles carences des plus préjudiciables et quand y sera-t-il mis un terme définitif?' En outre, cette situation fait l'affaire de ces cliniques privées spécialisées qui tirent des profits gigantesques sur le dos de simples citoyens pour lesquels la santé n'a pas de prix. «Comment se fait-il que les hôpitaux publics accusent un déficit en spécialistes, alors que les cliniques privées fonctionnent à plein régime?' D'où ont-elles ramené ces radiologues '», s'interrogent les malades. Le problème de manque de radiologues se pose notamment, avec acuité dans les localités de l'intérieur et du sud du pays, ce qui contraint les malades à se ruer vers les hôpitaux de la capitale. Et là, les plus chanceux obtiennent des rendez-vous dans une durée minimale de... six mois?! S'ils sont encore vivants, ils en bénéficieront...


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