Photo : Slimene S.A. Le manque de liquidités au niveau des bureaux de poste dans certaines succursales de wilaya sera réglé pour les jours qui précèdent l'Aïd El Adha. C'est ce qu'a annoncé, hier, le directeur général d'Algérie Poste, Boutheldja Omari, sur les ondes de la chaîne III. «On travaille en étroite collaboration avec la Banque d'Algérie qui s'est engagé à fournir suffisamment de réserves pour Algérie Poste pour les prochains jours», a-t-il dit. «Nous avons une visibilité journalière pour qu'on puisse se préparer. Si on avait une visibilité de trois, quatre jours on en serait mieux mais malheureusement, il y a des contraintes et nous fonctionnons selon les moyens qui existent», a-t-il ajouté.Quant au règlement définitif du problème qui perdure déjà depuis quelques mois, l'invité de la radio a déclaré qu'il n'a pas été encore trouvé. Il préconise tout de même de diversifier les moyens de paiement. «La solution définitive est claire parce que c'est un comportement anormal qui se déroule dans notre pays : tout se fait avec le moyen le plus complexe à gérer qui est le billet. Il faut donc diversifier les moyens de paiement», a-t-il développé.Concernant l'origine de ce problème, Boutheldja Omari indique qu'il relève de la Banque d'Algérie qui approvisionne Algérie Poste. «Si on nous dit qu'il y a trop de liquidités à l'extérieur, ce n'est pas de la responsabilité d'Algérie Poste de ramener cet argent vers les banques. Si l'argent ne rentre pas, je crois qu'il y a un déficit. Imprimer les billets de banque c'est le rôle de la Banque d'Algérie et non pas d'Algérie Poste», a-t-il expliqué. En plus, «il y a un problème de convoyage pour certaines localités», a ajouté le DG d'Algérie Poste. «Ce problème, on le prend en charge», a-t-il assuré. Selon l'invité de la radio, les mesures sont prises en temps réel avec la Banque d'Algérie. Algérie Poste n'est qu'un simple canal qui travaille pour le Trésor public dans la gestion des comptes CCP» qui sont au nombre de 12 millions. Mais, «on fait beaucoup d'efforts. On travaille avec notre propre convoyage. On travaille avec nos propres moyens et avec sous-traitance avec le privé. Nous utilisons, en plus de cela comme 500 véhicules pour le courrier », a-t-il indiqué. «Il y a une entente entre tous les éléments. On essaye de s'entraider. Quand la Banque d'Algérie n'a pas les moyens d'acheminer l'argent, on utilise les moyens d'Algérie Poste», a-t-il souligné. Il y a aussi un système pour que les wilayas s'entraident. «Si la Banque d'Algérie n'arrive pas à acheminer telle ou telle wilaya, il suffit qu'on nous dise quelles sont les wilayas qui vont àªtre alimentées et nous déployons nos moyens pour transférer cet argent vers les autres wilayas», a prôné le DG d'Algérie Poste. Concernant le problème de réseau, il informe que son département utilise trois types de réseau : le filaire, G-sat et le GPRS dans 1 000 bureaux parmi les 3 300 qui existent sur le territoire national. «Lorsqu'il y a panne dans un bureau, la réparation pend parfois des heures mais on la règle. Au niveau central, on surveille chaque maillon de la chaîne. Mais dernière les techniques, il y a toujours des pannes», a-t-il conclu.Â
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Posté Le : 08/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Samira B.
Source : www.horizons.com