Manque d'encadrement Le talon d'Achille de l'université

L'un des handicaps de l'université algérienne, et ils sont nombreux, est le déficit en matière d'encadrement. La cause principale de ce dysfonctionnement est que les enseignants se retrouvent dépassés par le nombre imposant des étudiants. Pénalisés par cet état de fait, ces derniers peinent à se faire encadrer dans leurs travaux de recherches et leurs mémoires de fin d'études.
Le déficit en matière d'encadrement constitue un des problèmes majeurs qui handicape l'université algérienne. Certes, ce phénomène n'est pas nouveau, néanmoins, il faut bien signaler qu'il a connu des proportions inquiétantes ces dernières années. Cela influe négativement sur l'acquisition du savoir pour les étudiants et le rendement des enseignants. En dépit des promesses des responsables du secteur de l'enseignement supérieur et leur engagement à assainir la situation lors des rencontres régionales qu'ils ont organisées avec les étudiants avant la clôture de l'année universitaire 2010 et 2011, l'année universitaire en cours ressemble bien à la précédente. Car, beaucoup de problèmes, notamment, ceux relatifs à la pédagogie sont à présent insolubles. La surcharge des classes et le déficit d'encadrement se posent encore avec acuité dans de nombreux campus universitaires et ce malgré les recrutements, chaque année, de centaines d'enseignants de grade magistral et doctoral.