Algérie

Manifestations à Boumerdès et Sidi Bel Abbès



A leur arrivée sur place, les responsables de la DTP leur ont signifié qu'ils ne pouvaient «prendre» qu'une centaine d'entre eux. Indignés, les jeunes se sont mis à  scander des slogans hostiles à  l'administration et ont décidé de ne quitter les lieux qu'après la résolution de leur problème. La réaction des responsables de la DTP laisse penser qu'il n'y a aucune coordination entre les différentes directions de la wilaya. Sinon comment expliquer le fait d'envoyer plus de 300 chômeurs à  une direction qui ne peut en recruter qu'une centaine ' Les manifestants, encadrés par un important dispositif de sécurité, ont désigné une délégation qui a été reçue par un responsable de la direction de l'action sociale. Ce dernier leur a recommandé de constituer leur dossier et de revenir dimanche prochain en vue de leur embauche. Les protestataires se sont dispersés en fin d'après-midi dans le calme. Des centaines d'autres chômeurs de la même localité ont été orientés par l'ANEM vers les directions de l'OPGI, de l'hydraulique et la Conservation des forêts pour les faire travailler dans le cadre du CFI contre une rémunération de 12 000 DA/mois. A Mezaourou dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, plus de 400 jeunes chômeurs ont par ailleurs, organisé, hier matin, un sit-in devant le siège de la Coopérative des céréales (CCLS) pour exiger leur recrutement au sein de cet organisme étatique. Les protestataires ont également bloqué la route principale reliant Mezaourou à  la localité de Telagh à  l'aide de pneus usagers et divers objets hétéroclites. Las des promesses jamais tenues par les responsables locaux, les chômeurs ont exigé la présence du wali après avoir refusé la médiation initiée, en début d'après-midi, par le chef de daïra. Selon des habitants de cette localité, les chômeurs dénoncent l'octroi de postes de travail au sein de la CCLS à  des personnes issues de localités avoisinantes aux dépens des jeunes sans-emploi de Mezoaurou. Les jeunes chômeurs n'ont pas manqué de menacer, dans le cas où ils n'obtiennent pas gain de cause, de recourir à  d'autres moyens pour se faire entendre.  
 


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