Manifestation «Le Brésil rencontre El-Bahdja» à Alger

Son deuxième album Manto de Sonhos a eu le Prix de la musique brésilienne 2010. Renata Rosa travaille sur un troisième album intitulé Encantacoes. En neuf ans, l'artiste brésilienne a animé plus de 190 concerts à travers l'Europe et participé à plusieurs expériences musicales et théâtrales.L'artiste brésilienne Renata Rosa figure à l'affiche de la deuxième partie de l'événement artistique «Le Brésil rencontre El- Bahdja» qui se déroule chaque week- end à la salle Ibn-Khaldoun, à Alger.La musicienne, chanteuse, compositrice et chercheuse en musique, Renata Rosa est née à Sao Paulo, la capitale culturelle du Brésil, située dans le sud-est du pays. Mais elle maîtrise parfaitement les traditions du Nordeste.Dans les années 1990, la scène de la ville cètière de Recife, portée par le mouvement mangue-beat, est en effervescence. Renata va s'installer dans cette grande ville, capitale de l'Etat du Pernambouc où pendant deux ans, elle va chercher et étudier les musiques et les danses de la région. Elle puise donc à la source dans les traditions musicales de cette région. Tout en respectant son patrimoine, elle lui ajoute une touche nouvelle, féminine et créative. Elle pratique aussi bien le maracatu, dérivé d'anciennes danses guerrières, que le forró des bals populaires. Elle s'inspire aussi de la tradition des repentistas.En 2003, elle sort son premier album, Zunido da Mata chez Outro Brasil, le label de Marc Régnier, dénicheur de talents brésiliens. Cet album reçoit en 2004 le Choc de l'Année par le magazine français Le Monde de la musique, une des récompenses les plus importantes de la world music. Son deuxième album Manto de Sonhos a eu le Prix de la musique brésilienne 2010. Renata Rosa travaille sur un troisième album intitulé Encantacoes.En neuf ans, l'artiste brésilienne a animé plus de 190 concerts à travers l'Europe et participé à plusieurs expériences musicales et théâtrales.Le prochain week-end (jeudi 13 et vendredi 14 février) sera animé par Anna Torres, Marcio Faraco et le groupe algérien Freeklane.