Algérie

Manifestation contre les caricatures de «Charlie Hebdo»



Manifestation contre les caricatures de «Charlie Hebdo»
Quinze islamistes ont été condamnés à 9 mois de prison avec sursis et à 50 000 dinars d'amende par le tribunal correctionnel de Sidi M'hamed (Alger). Les mis en cause sont accusés de dégradation «de biens d'autrui» lors de la manifestation organisées le 16 janvier dernier contre les caricatures de «Charlie Hebdo» jugées de blasphématoires.Ces derniers ont été arrêtés par les forces de police lors de cette marche qui a dégénéré en affrontements au niveau de l'hôtel Aletti et le front de mer, près du siège de l'Assemblée nationale. Le parquet avait requis mardi dernier contre les 15 manifestants, dont sept comparaissaient en état de liberté provisoire, 3 ans de prison ferme et 100 000 DA d'amende. Après délibérations, le tribunal de Sidi M'hamed a rendu son verdict final, qui est de 9 mois de prison avec sursis, 50 000 dinars d'amende pour chacun des 15 prévenus, et trois millions de dinars de dédommagement pour l'agence d'Air Algérie et l'hôtel Aletti. Ces 15 individus, accusés d'avoir détruit les devantures de l'agence d'Air Algérie et l'entrée de l'hôtel, qui donne sur l'avenue Abane Ramdane, avaient lors de leur audition nié en bloc toutes les accusations qui leur avaient été imputées, notamment leur participation aux actes de destruction. Des rassemblements regroupant des milliers de personnes ont été organisés à Alger et dans plusieurs villes du pays le 16 janvier dernier pour dénoncer les atteintes répétées contre le prophôte Mohammed (QSSSL). La manifestation du centre d'Alger avait dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre, déployées pour prévenir tout débordement. Pour rappel seulement, la manifestation contre ces caricatures a été organisée à l'appel de plusieurs mouvements islamistes dont les dirigeants de l'ex-Front islamique du salut et le parti HMS. Au cours de cette marche, plusieurs manifestants se sont attaqués à des magasins, détruisant leur devanture. Comme nous l'avons déjà donné dans nos précédentes éditions, les caricatures étaient en quelque sorte un prétexte pour les islamistes surtout les militants de l'ex-Front islamique pour sortir dans la rue. Ces derniers profitent de chaque événement ou occasion pour manifester dans la rue, une démonstration de force des fans du sinistre Ali Belhadj, le lieutenant d'Abassi Madani. Afin d'empêcher les islamistes de sortir dans le rue, les forces de sécurité sont contraintes d'encercler la mosquée d'«El Wafa Bi Al Ahde» à Kouba (Alger), un véritable fief pour les «Fisistes». C'est à partir de cette mosquée que le n°2 de l'ex-FIS donne au quotidien ses prêches incendiaires, tirant à boulets rouges sur le pouvoir. Les interventions d'Ali Belhadj nous font rappeler les débuts des années 1990, qui ont précédé la tragédie qu'à traversée le pays. Malgré le prix fort payé par le peuple algérien, les individus à l'origine de de ce «Tsunami» ne baissent pas les bras et continuent toujours de rêver de mettre en application leur désastreux projet à savoir : l'instauration d'un état théocratique (Douala islamiya) en Algérie.




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