Des milliers de personnes ont manifesté samedi 12 octobre dans la cité minière d'Arlit, dans le nord du Niger, contre le groupe nucléaire français Areva, qui exploite depuis plus de quarante ans l'uranium dans cette zone désertique, a-t-on appris auprès des organisateurs.Des milliers de personnes ont manifesté samedi 12 octobre dans la cité minière d'Arlit, dans le nord du Niger, contre le groupe nucléaire français Areva, qui exploite depuis plus de quarante ans l'uranium dans cette zone désertique, a-t-on appris auprès des organisateurs.
"L'objet de la manifestation qui a regroupé quelque 5.000 personnes est de soutenir le gouvernement dans ses prochaines discussions avec Areva au sujet de notre uranium", a indiqué Azaoua Mamane, l'un des organisateurs. Les manifestants ' élus locaux et membres de la société civile, auxquels se sont joints des habitants ', ont défilé dans les rues de la ville en scandant des "slogans anti-Areva", qu'ils accusent de "polluer" leur environnement déjà très hostile. M. Mamane reproche également à Areva de "provoquer la radioactivité" et "de ne s'être guère soucié des préoccupations quotidiennes des habitants".
Il dresse un bilan accablant de la présence du groupe nucléaire français sur le sol nigérien depuis près d'un demi-siècle : "La population a hérité de 50 millions de tonnes de résidus radioactifs stockés à Arlit, et Areva continue de pomper gratuitement 20 millions de mètres cubes d'eau par an pendant que la population meurt de soif. Les rues et les habitations d'Arlit sont construites à l'aide de résidus radioactifs et la nappe phréatique usée et contaminée s'assèche par la faute d'Areva."
Le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini, a affirmé au début du mois que le Niger va "passer au peigne fin" ses contrats miniers avec Areva qu'il juge "déséquilibrés". En mai, un double attentat à la voiture piégée contre l'armée nigérienne et Areva par les islamistes du Mujao avait fait vingt morts. Selon Areva, 80 ressortissants français sont présents au Niger sur trois sites et dans la capitale, Niamey.
"L'objet de la manifestation qui a regroupé quelque 5.000 personnes est de soutenir le gouvernement dans ses prochaines discussions avec Areva au sujet de notre uranium", a indiqué Azaoua Mamane, l'un des organisateurs. Les manifestants ' élus locaux et membres de la société civile, auxquels se sont joints des habitants ', ont défilé dans les rues de la ville en scandant des "slogans anti-Areva", qu'ils accusent de "polluer" leur environnement déjà très hostile. M. Mamane reproche également à Areva de "provoquer la radioactivité" et "de ne s'être guère soucié des préoccupations quotidiennes des habitants".
Il dresse un bilan accablant de la présence du groupe nucléaire français sur le sol nigérien depuis près d'un demi-siècle : "La population a hérité de 50 millions de tonnes de résidus radioactifs stockés à Arlit, et Areva continue de pomper gratuitement 20 millions de mètres cubes d'eau par an pendant que la population meurt de soif. Les rues et les habitations d'Arlit sont construites à l'aide de résidus radioactifs et la nappe phréatique usée et contaminée s'assèche par la faute d'Areva."
Le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini, a affirmé au début du mois que le Niger va "passer au peigne fin" ses contrats miniers avec Areva qu'il juge "déséquilibrés". En mai, un double attentat à la voiture piégée contre l'armée nigérienne et Areva par les islamistes du Mujao avait fait vingt morts. Selon Areva, 80 ressortissants français sont présents au Niger sur trois sites et dans la capitale, Niamey.
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Posté Le : 14/10/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Agence
Source : www.lemidi-dz.com