Algérie

Manifestation à Bamako pour demander le retrait de la force Barkhane


Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées vendredi soir dans la capitale du Mali, Bamako, pour demander le départ des troupes françaises du pays, ont rapporté des médias.Présente depuis 2014 dans le pays, Barkhane, opération militaire menée par l'armée française avec ses alliées au Sahel et au Sahara, vise à lutter contre les groupes terroristes dans la région. Les manifestants exigent que le Mali puisse exercer entièrement sa souveraineté nationale. C'est à l'appel du Collectif pour la refondation du Mali que plusieurs centaines de manifestants ont réclamé hier soir le départ de la force Barkhane du pays. «Tout le monde a compris que l'échec de la France aujourd'hui dans le Sahel est visible. Cette politique néocolonialiste ne peut pas continuer», a indiqué Jeamille Bittar, l'un des organisateurs de la manifestation. Pour Aboubacar Sidiki Fomba, membre du Conseil national de la transition, Barkhane doit immédiatement quitter le Mali. «La force Barkhane n'a plus de statut juridique au Mali. Nous ne lui faisons plus confiance et nous voulons qu'elle quitte le territoire avec un plan de retrait immédiat». Plusieurs manifestants estiment qu'avec plus de 5 000 hommes sur le terrain, les résultats obtenus par l'opération militaire française ne sont pas satisfaisants.
APS
Charte de la Transition
Les autorités publient un projet de loi
Les autorités de transition au Mali ont publié samedi un projet de loi portant révision de la Charte de la Transition du 12 septembre 2020, adopté par le Conseil des ministres réuni en session extraordinaire vendredi, indique un communiqué du Conseil rendu public samedi. Le texte adopté vise «la suppression du poste de vice-président (de la Transition) pour éviter les duplications des missions et permettre au ministre chargé de la Défense et au ministre chargé de la Sécurité de recouvrer et d'exercer la plénitude de leurs attributions traditionnelles».
Le projet de loi a été publié au lendemain de la convocation par le gouvernement du Conseil national de Transition (CNT), l'organe législatif de transition, pour une session à partir de vendredi 4 février, pour réviser «la charte de la transition et la loi électorale».
Le nouveau texte porte également sur «l'augmentation du nombre de membres» du CNT (121 membres actuellement) «pour renforcer davantage ''l'inclusivité'' autour du projet de refondation de l'Etat».
APS
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