Algérie

Mandataires des fruits et légumes



Mandataires des fruits et légumes
Réaction ? «Nous sommes contre l'application et la mise en ?uvre du nouveau cahier des chargse, dont l'entrée en vigueur sera effective à partir du 20 mars prochain.»C'est ce qu'a déclaré d'emblée Madjbar Mohammed, représentant des mandataires du marché des Eucalyptus et membre affilié à l'UGCAA, au cours d'une conférence de presse au siège de l'UGCAA. Il a ensuite affirmé que l'ensemble des mandataires refuse la signature de ce nouveau cahier des charges, reprochant aux responsables du secteur de ne pas prendre en compte son point de vue. Selon lui, le cahier des charges contient plusieurs points en contradiction avec le métier de mandataire.Et il cite à titre d'exemple le changement de dénomination de mandataire en mandataire de gros. Selon lui, cela complique et aggrave davantage la position de ce dernier vis-à-vis de l'imposition fiscale. Il explique qu'au lieu que le calcul de la taxe se fasse au nombre total et annuel des commissions, il est basé sur le chiffre d'affaires alors qu'en réalité le mandataire n'achète pas les légumes et fruits mais prend seulement une commission (8 % au maximum). L'autre point contesté, a un rapport avec le fait que les héritiers du mandataire ne peuvent hériter de son box ou de son carreau.«Pourquoi mon fils ne peut-il pas hériter vu qu'il a travaillé toute sa vie dans ce box», s'est-il demandé?' En outre, l'intervenant déplore le peu de temps consacré au repos, limité seulement à trois jours.«Le mandataire n'a pas droit aux voyages et aux visites», s'exclame-t-il?' Dans un autre contexte il a exhorté les pouvoirs publics à instaurer un règlement intérieur dans chaque marché en prenant compte de ses spécificités. C'est autour de tous ces points que sera élaboré un rapport détaillé lequel sera remis au ministre du Commerce dans les prochains jours, a-t-il indiqué.De son côté Tazi Omar, représentant des mandataires de Sidi Bel Abbes et membre affilié à l'UGCAA, a préconisé le retour à l'ancien système de gestion des marchés pour barrer la route aux intermédiaires. Selon lui, ces derniers sont la cause principale de la volatilité des prix des légumes et des fruits. On ne peut appeler quelqu'un fellah lorsque celui-ci sillonne de Biskra jusqu'à Bel Abbes pour transporter sa marchandise, a-t-il déploré.En outre il s'est acharné sur l'anarchie actuelle qui prévaut sur les marchés de gros notamment en ce qui concerne l'aspect organisationnel. Et il explique que par le passé, la vente se faisait le matin et le soir était consacré à la livraison. Maintenant cette dernière se fait à tout moment de la journée. De son côté Mohammed Othmani, représentant des mandataires de l'Oranie, a déploré la prolifération des marchés informels, allant jusqu'à estimer que certains mandataires sont au bord de la faillite à cause de ce genre de marché. A noter qu'une assemblée générale est prévue pour le 13 mars prochain afin d'élire un bureau national des commerçants de fruits et légumes.




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