Algérie

Manager, cadre commercial, informaticien...



Manager, cadre commercial, informaticien...
AdaptationLes jeunes diplômés sont, en majorité, en quête de métiers valorisants : informaticiens, cadres en marketing, en finances, ingénieurs commerciaux, ingénieurs industriels, managers. Les plus chanceux ou ceux qui présentent un fort potentiel parviennent à décrocher ces métiers de rêve dans une société étrangère implantée en Algérie ou une grande entreprise privée algérienne. Pour l'autre grande partie des jeunes diplômés, ils n'ont d'autre choix que de rejoindre les rangs des chômeurs ou les emplois précaires, dits d'insertion, offerts par la Fonction publique. Refusant cette fatalité, beaucoup de jeunes ont choisi de créer leur propre entreprise. D'autres ont quitté le pays pour continuer leur formation à l'étranger. L'USTHB de Bab Ezzouar et l'Ecole polytechinique reflètent l'ampleur du phénomène de la fuite des cerveaux : des milliers de jeunes diplômés rejoignent annuellement les universités européennes sans que cela émeuve nos gouvernants. Face à cette situation, l'Etat n'a pas encore une véritable politique d'emploi. L'Etat continue d'être un grand pourvoyeur d'emplois. Alors que la véritable source d'emplois reste l'entreprise. Faute d'un véritable environnement pour l'entreprise, un climat d'affaires favorable, cette dernière est freinée dans son développement par les blocages bureaucratiques, l'accès difficile au financement bancaire et au foncier. Du coup, nous n'avons pas la masse critique d'entreprises qui investissent, et donc créent beaucoup d'emplois, et un nombre suffisant de jeunes entreprises créées annuellement pour inverser ces tendances.Par ailleurs, l'offre de formation reste encore inadaptée aux besoins du marché du travail. L'université n'est pas toujours organisée de manière à insérer rapidement les jeunes diplômés dans le monde du travail. En raison de ce handicap, les jeunes au Sud peinent toujours à trouver un emploi, en dépit de la série de mesures gouvernementales arrêtées en vue de régler pareille difficulté. La solution est pourtant simple : encourager la dynamique entrepreneuriale dans les secteurs productifs des biens et services ; en un mot : favoriser l'essor d'un grand nombre d'entreprises qui pourront alors fournir beaucoup d'opportunités d'emploi et beaucoup de postes attrayants pour la masse des jeunes diplômés. L'entreprise serait en ce sens au c?ur de l'adaptation de l'offre de formation aux besoins du marché du travail.NomAdresse email




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)