Algérie

Management hôtelier : Contrat entre Golden Tulip et le groupe Ramdani



Cette opportunité a été mise à  profit par le ministre pour dresser la situation des investissements dans l'hôtellerie en Algérie. Le secteur connaît, a-t-il dit, «un dynamisme soutenu» mais «si le défi de l'augmentation des capacités d'accueil paraît gagné, celui de la qualité vient juste de commencer». Il a adressé, dans le même sillage, un message politique : «Nous manifestons une entière adhésion à  ce type d'initiative, c'est-à-dire à  la professionnalisation de la gestion hôtelière. Les investisseurs doivent prendre soin de négocier, au mieux des intérêts de notre pays, les clauses des contrats de management. Quant aux chaînes de gestion hôtelière présentes en Algérie, je les appelle à  aider à  l'insertion de la destination Algérie dans les circuits commerciaux internationaux.»   En fait, les contrats de management, déjà conclus en Algérie, ont permis de former des cadres et d'améliorer le taux d'occupation, mais n'ont pas toujours été à  la hauteur des espérances des autorités algériennes. Dorénavant, le gouvernement veut aller plus loin dans cette formule de partenariat en commercialisant la destination Algérie et, par ricochet, augmenter le réceptif et le tourisme domestique. Le secteur connaît la réalisation en cours de 695 projets hôteliers privés, totalisant une capacité d'accueil de près de 82 000 lits, mobilisant près de 400 milliards de dinars en investissements, générant 36 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. Signalons aussi la modernisation et la mise à  niveau, dans le cadre de la mise en œuvre du «plan qualité tourisme» qui vise à  amener les prestations touristiques nationales aux normes standard, de 64 infrastructures hôtelières publiques pour un montant global de plus de 70 milliards de dinars. Autre message à  retenir : l'avenir du tourisme et de l'hôtellerie passe par la réalisation des projets des investisseurs privés. Les EGT doivent se préparer à  cette sérieuse concurrence. Le temps n'est plus à  mettre ces établissements sous perfusion en espérant qu'un jour ils retrouveront le chemin de la croissance. En signant ce contrat, la chaîne Golden Tulip n'est pas venue faire un coup d'essai. Amine Moukarzel, président de Golden Tulip MENA, parle même de «servir l'industrie hôtelière dans le plus grand pays d'Afrique. Quand on prend un hôtel, on commence par l'assistance technique, on assure ensuite la gérance de l'hôtel avec nos points forts, à  savoir la commercialisation, la technologie et la formation du personnel». Il a annoncé en exclusivité que son groupe «est en train de négocier dans plusieurs autres villes avec deux hôtels en cours de signature à  Alger (un 4 étoiles de standing Golden Tulip et un 3 étoiles de type Tulip Inn)».Un signal fort qui reflète le potentiel du marché algérien. Avec l'entrée en lice des grandes enseignes internationales, la capitale s'étoffera ainsi en nombre de lits, mais surtout, cela relance la concurrence entre les chaînes internationales (Sofitel, Hilton et Sheraton) et entre ces chaînes et les hôtels publics (El Aurassi qui doit rouvrir incessamment et El Djazaïr). La gestion hôtelière est un métier complexe qu'il faut laisser aux spécialistes.
 


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