Mana Brahim (défenseur)

«Je me sens très bien à l’ASMO» Ayant pris part à vingt et un (21) matchs, et ce, au poste d’arrière latéral gauche, Mana Brahim est l’un des nombreux jeunes talents dont seule El-Djemïa a le secret de révéler au grand jour. Evidemment, il a, avec ses coéquipiers, grandement participé à l’accession en Nationale 1 de son équipe. Pour le connaître un peu mieux, nous l’avons sollicité pour une petite interview. De prime abord, nous avons surtout constaté que malgré son jeune âge -il est né le 9 mars 1985 à Oran- Bachir était pondéré. Suivons-le : - Pour commencer, donnez-nous un aperçu sur votre carrière qui débute à peine... - J’ai entamé mes premiers pas de footballeur dès la catégorie des pupilles au sein de l’ASM Oran. Minime, j’ai rejoint les rangs de la prestigieuse USM Oran où j’ai gravi les échelons jusqu’en juniors 2ème année. Sur ce chapitre, je tiens à remercier tous les éducateurs que j’ai rencontré tout comme je tiens à faire part de ma reconnaissance et de ma gratitude à M. Larbi Oumamar qui fut pour beaucoup dans mon parcours en «jeunes». - Comment et par qui s’est fait votre retour à l’ASMO? - C’est grâce à M. Kessaïri qui m’a convaincu de revenir à l’orée de la saison écoulée au sein d’El-Djemïa, le club de mes premières amours sportives et qui demeure celui de mon père vénéré. - Avez-vous été, tout de suite, lancé dans le bain? - Oui, car dès la première journée, et ce, face à l’OMR à Alger, j’étais sur le banc des remplaçants. Lors du deuxième match, je fus titularisé contre la JSM Béjaïa. - Avez-vous eu des difficultés à vous imposer à votre poste ? - Pour tout vous dire, j’ai peut-être péché par manque de confiance en moi. J’avais toujours peur de mal faire et j’étais souvent sous pression. Une situation qui s’expliquait en grande partie par le fait que j’avais pour concurrents à ce poste les très chevronnés Hamidi et Benzerga. C’est sans doute ce qui a poussé M. Mechri à jouer l’alternance entre nous. Ce qui est de bonne guerre, vu que lui aussi avait obligation de résultats. - Depuis quand alors êtes-vous définitivement entré dans la peau de titulaire ? - C’est depuis l’arrivée de M. Bouali Fouad que j’ai retrouvé toutes mes sensations, mes capacités et ma place de titulaire à part entière. Il faut dire que ce monsieur a le don de vous mettre progressivement à l’aise. Il vous corrige tout en vous réconfortant aussitôt si vous avez fait une bévue... au lieu de vous crier dessus comme le font certains entraîneurs. C’est vrai que Bouali reste un formidable formateur de jeunes. Et beaucoup plus que moi, les brillants résultats obtenus, là où il a exercé, parlent pour lui ! - Parlons maintenant de votre futur imminent. Avez-vous renouvelé votre contrat à l’ASMO ? - Oui ! Malgré des propositions plus ou moins alléchantes, j’ai préféré repartir avec les «Verts» où je compte m’épanouir davantage. J’ai tout l’avenir devant moi, Inch’Allah. - Pensez-vous que vous avez été estimé à votre juste valeur par les dirigeants de l’ASMO, et, plus particulièrement, par M. Mehiaoui, votre président? - Franchement, je n’ai pas à me plaindre. C’est à moi à prouver ma valeur en travaillant davantage afin que je sois digne de ce que j’attends financièrement dans l’avenir. Je fais du football mon métier ! - Pensez-vous que l’effectif actuel de l’ASMO est suffisamment aguerri pour honorablement figurer en Nationale 1 ou, alors, croyez-vous qu’il doit être sérieusement renforcé ? - En toute honnêteté, j’ai confiance en mes coéquipiers que j’évalue être à la hauteur des espérances pour la saison qui s’annonce. Bien entendu, un petit renfort en joueurs de qualité et d’expérience n’est pas à dédaigner... - Et du côté technique ? - Comme je vous l’ai dit un peu plus haut, M. Bouali est un véritable psychologue. De plus, c’est un très bon meneur d’hommes qui sait allier compréhension et rigueur dans le travail. Je suis sûr que si carte blanche lui était donnée, l’ASMO arriverait au plus haut niveau dans deux ou trois ans. - Nous ne vous questionnerons pas sur les objectifs que vous visez car, comme tout footballeur ambitieux, il s’agira certainement d’acquérir une place en E.N et de poursuivre une carrière professionnelle, mais nous vous demanderons, puisque c’est d’actualité, quelle est votre équipe favorite au Mondial ? - C’est le Portugal que je préfère.