Mameri restera trois saisons encore

C’est officiel, le défenseur Abdelkrim Mameri restera au Chabab de Belouizdad jusqu’en 2011. L’arrière-central des Rouge et Blanc a signé, hier, un contrat de trois saisons avec Mahfoud Kerbadj, le candidat à la présidence du club qui a réussi à le convaincre de poursuivre l’aventure avec le Chabab, alors qu’il était sur le point d’opter pour l’USM Alger. Une bonne opération pour le CRB dont les responsables ont parvenu, enfin, à mettre fin à la saignée dont souffrait l’équipe depuis la fin du championnat et préservé l’un des éléments le plus important de son groupe. Mameri a touché une bonne partie de la prime de signature de la part de Mahfoud Kerbadj. Au sujet de ce dernier, il a retiré hier les formulaires de candidature afin de les déposer au niveau de la commission chargée des préparatifs de l’AGE aujourd’hui. Après Mameri, Kerbadj a entamé hier les discussions avec un autre cadre de l’équipe, le gardien international Nassim Ousserir en l’occurrence pour essayer de le persuader à prolonger son contrat. Il faut dire que le maintien de Mameri, et éventuellement Ousserir, sera un atout de maître pour Kerbadj afin de conquérir la confiance des membres de l’assemblée générale lors de la prochaine AGE, prévue normalement avant la fin de la semaine. Des élections attendues avec impatience au niveau de Belouizdad où la tension augmente jour après jour entre les partisans des éventuels candidats. Une situation qui a poussé des personnalités importantes des Rouge et Blanc à intervenir afin de tenter de remettre de l’ordre et dans le but d’unifier toute la famille du CRB, à l’instar de Karim Chetouf qui appelle “tous les amoureux du Chabab à mettre la main dans la main et unifier leurs efforts pour l’intérêt du club qui a assez souffert des problèmes et conflits intestins. Le CRB est à la croisée des chemins, il est temps de dépasser tous les différends et trouver la meilleure formule pour faire sortir le club de la crise”, avertit Chetouf qui demande aux Belouizdadis “de céder la place à un combat démocratique entre les différents candidats à la présidence du CRB”, souligne-t-il.