Algérie

Mali: les raids aériens français continuent



L'armée française a poursuivi dimanche ses raids aériens contre les groupes armés islamistes au Mali, après avoir stoppé
vendredi leur avance dans le centre du pays, au cours de combats qui ont fait des dizaines de morts, dont un chef islamiste selon une source de sécurité.
A Bamako, les responsables de la force de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) sont attendus dimanche, afin d'organiser l'arrivée des troupes ouest-africaines chargées, avec l'aval de l'ONU, de déloger les groupes liés à al-Qaïda qui occupent du nord du Mali depuis neuf mois.
La France a poursuivi, pour le troisième jour consécutif, les bombardements de colonnes de pick-up des islamistes, a déclaré dimanche le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain", a-t-il indiqué. Alors que le président François Hollande estimait la veille que l'intervention française avait permis de porter un coup d'arrêt aux
islamistes, le ministre de la Défense s'est montré prudent.
Les interventions sont toujours en cours et nous les poursuivrons pour empêcher la progression vers le Sud, ça c'est en partie fait, pas totalement, a-t-il souligné, précisant que l'intervention française permettrait aux forces maliennes de "reprendre leur marche en avant pour l'intégrité" du territoire.
Une perspective dénoncée par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg malienne), qui a demandé dimanche que les
forces de Bamako ne pénètrent pas dans le nord du pays, région pour laquelle elle demande un droit à l'autodétermination.
Le MNLA avait lancé en janvier 2012 une offensive dans le nord du Mali, avant d'en être évincé peu après par les groupes islamistes armés Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam).


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