Les premiers aléas enregistrés depuis le lancement de l'expédition française au Mali ' le nombre de victimes parmi les soldats français et maliens, mais aussi parmi la population civile, dont des enfants ' fait craindre le pire.
Lancée sans objectifs, ni calendrier précis, cette guerre du Sahel risque en effet de déteindre rapidement sur l'ensemble de la région, sans parvenir à anéantir entièrement les groupes islamistes armés qui occupent actuellement le nord du Mali, si tel était bien l'objectif principal de la mission française. Bien au contraire, il y a risque que d'autres groupes, ceux qui sont affiliés au réseau Al-Qaïda ou les indépendantistes touareg, vont se joindre à la rébellion armée. Le plus grave dans l'affaire est que Paris croit pouvoir résoudre la crise sans l'assentiment, encore moins la coopération des pays riverains, dont principalement l'Algérie. Même si, il faut dire, que l'ambiguïté, voire même la «duplicité tactique», qui caractérise la position d'Alger sur cette question aurait davantage encouragé les Français à s'y engager. Face au dilemme d'un soutien sans faille à la lutte antiterroriste ' son leitmotiv depuis toujours ' et la crainte d'une déflagration qui risque de déborder par ses frontières sud, l'Algérie ne pouvait, en fait, que cautionner «avec réserve» et attendre l'évolution de la situation pour mieux se positionner.
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Posté Le : 14/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A
Source : www.lnr-dz.com