Algérie

Mali: 800 soldats français, une mine, le sable, le cagnard et les pannes



Mali: 800 soldats français, une mine, le sable, le cagnard et les pannes
Ils étaient quelque 800 soldats français dans 250 véhicules à parcourir jeudi les 400 kilomètres séparant les villes de Douentza et Gao, dans le nord du Mali. Un chemin de croix : 13 heures de route, de multiples pannes mécaniques et la crainte des mines, dont l'une sera d'ailleurs trouvée. Venu de Dakar au Sénégal, à 2.500 km de Bamako, le convoi de chars, de blindés lourds et légers, de 4X4 et de camions de ravitaillement avait quitté la capitale malienne mardi matin. Après un premier bivouac à Sévaré (630 km au nord-est de Bamako, centre) et un second près de Douentza (800 km au nord-est de Bamako), il était reparti jeudi vers 05H00 du matin pour sa destination finale, Gao, via 400 km d'infâme bitume constellé de nids-de-poule. C'est notamment dans ces trous que les islamistes liés à Al-Qaïda, incapables de soutenir un combat frontal, pilonnés par l'aviation française depuis le début de l'intervention militaire le 11 janvier pour stopper leur progression vers le sud, cachent la nuit leurs mines, souvent des engins artisanaux, selon des sources militaires. Les soldats en découvrent quotidiennement depuis une dizaine de jours, un phénomène qui rappelle la stratégie des insurgés afghans et qui a déjà fait plusieurs morts, dont quatre civils mercredi. Après à peine une heure et demie de route, un premier char est arrêté, le capot moteur démonté. Ses passagers fument une cigarette d'un air morne dans la chaleur accablante, entourés de superbes montagnes verticales rappelant des décors de western.


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