Algérie

Malgré les assurances du ministère de l'éducation



Malgré les assurances du ministère de l'éducation
Le calme n'est pas revenu hier au chef-lieu de wilaya où les scènes de heurts se poursuivaient pour la troisième journée consécutive entre des lycéens protestataires et les forces de l'ordre. Après les échauffourées qui ont duré jusqu'à une heure tardive de la nuit de mercredi, une foule imposante de lycéens est revenue à la charge avant-hier en milieu de journée pour occuper le siège de la Direction de l'éducation qu'elle bombarda de pierres et divers projectiles.Hier encore, les mêmes images de désolation étaient observées. Les scènes de trouble ont repris de plus belle avec une plus forte intensité vers 16h30. Plusieurs centaines de lycéens manifestants ont réinvesti le front de la protestation. Les forces antiémeutes ont répliqué en intensifiant l'utilisation de bombes lacrymogènes pour repousser et disperser les insurgés.Regroupés dans la cité Naciria et le carrefour Sidi-Ahmed, avoisinant les deux sièges de la wilaya et de l'éducation, terrain des affrontements, en dressant des barricades à l'aide d'objets divers, les manifestants ont continué à attaquer les forces de l'ordre à coups de pierres. La circulation automobile a été fortement perturbée au centre-ville. Plusieurs blessés sont à déplorer parmi les manifestants et les policiers durant ces journées d'une extrême violence, signale une source hospitalière. Nombre de manifestants ont été aussi interpellés lors de ces troubles, rapportent nos sources qui parlent d'un renfort impressionnant de policiers dépêchés sur les lieux des affrontements.Le premier responsable de l'éducation est intervenu sur les ondes de la radio locale pour rassurer les élèves quant à la prise en charge de leurs revendications, soulignant que toutes les décisions liées au rattrapage des cours seront laissées au choix des élèves en concertation avec les enseignants et les chefs des établissements.Le wali de Béjaïa a aussi lancé un appel aux parents d'élèves pour faire cesser les violences. «Des enfants de 8 et 10 ans et des jeunes de 25 ans qui n'ont rien à voir avec les réclamations soulevées dans l'éducation ont été interpellés par la police», a indiqué en substance dans son intervention sur les ondes de la même radio, le wali de Béjaïa qui soupçonne une «manipulation» dans ces scènes de troubles.




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