Algérie

MALGRE LES 30 MILLIARDS INJECTES POUR LES EQUIPEMENTS : 04 élèves par table à l'école ''Wiam'' de Misserghine



La question de la surcharge des classes s'est posée durant cette rentrée scolaire cette année dans plusieurs communes de la wilaya d'Oran. Les élèves des trois paliers, surtout ceux du primaire, se retrouvent à 50 et plus dans des classes exiguës avec une seule table pour 04 enfants ou trois, dépourvues de mobilier adéquat. Le problème est signalé particulièrement dans les grands centres urbains.A la périphérie d'Oran, des élèves n'ont pas pu rejoindre leurs classes faute de place. D'autres se sont retrouvés entassés à l'entrée de leur établissement en raison du manque de tables et renvoyés chez eux par des directeurs d'établissement dépassés. Au quartier Haï wiame, dans la commune de Misserghine, une école primaire, accueille jusqu'à 50 élèves par classe. «J'ai difficilement inscrit mon fils dans cette école qui accueille 1200 élèves, signale un parent. On m'a répondu que même si je ramenais une table et une chaise, je ne pourrais pas inscrire mon fils. L'école est dépourvue de tout, «Il n'y a rien qui puisse faire penser qu'il y ait une rentrée ou même une école ; il n'y a ni chaises ni tables», s'offusque le père de deux garçons. Réunis en collectif, les parents d'élèves ont menacé de sortir dans la rue pour «pousser l'académie à mettre nos enfants dans une école adéquate». Les associations de parents d'élèves et les syndicats ont alerté sur cette situation. Une enveloppe financière de 30 milliards de centimes avait été allouée par les services de la wilaya d'Oran pour l'achat d'équipements et mobiliers scolaires «On n'a jamais connu un tel phénomène. Dès le premier jour de la rentrée, le problème de la surcharge a surgi, alors que d'habitude, il se pose fin septembre», relève la commission de la wilaya d'Oran en étroite collaboration avec les membres de la fédération nationale des parents d'élèves et à leur tête le président de l'association des parents d'élèves de la wilaya d'Oran, Mr Kamel, qui ont effectué des visites d'inspection sur site dans l'ensemble des établissements scolaires de la wilaya d'Oran et ont dénoncé par écrit tous ces dépassements selon la déclaration du président de l'association des parents d'élèves de la wilaya d'Oran qui a eu l'occasion de visiter et d'inspecter ces différents établissements scolaires dans plusieurs communes de la wilaya d'Oran. Selon les constats, l'année scolaire 2019-2020 «est une année de surcharge par excellence». La raison en est la «mauvaise préparation de la rentrée». «Il y a ces nouvelles cités sans écoles mais à Mers El kebir 700 enfants relevant des différents établissements scolaires sont sans cantines scolaires depuis la rentrée jusqu'à ce jour et personne n'a osé lever le doigt vers l'actuel maire qui impose son dictat en tournant le dos à cette jeunesse perdue. Des parents d'élèves n'ont pas trouvé où inscrire leurs enfants, particulièrement dans les communes de Gdyel , à Ain Turk, Mers El-Kébir, Oued Tlélat, Ain El Bia, El Kerma et Es-Sénia. Il y a aussi un problème dont on ne parle pas, celui de la compression des effectifs. Il n'y a pas d'enseignants, et donc, les élèves sont regroupés», regrette-t-il. Nulle mesure pédagogique et structurelle n'a été préconisée pour faire face au problème de la surcharge des classes dans les établissements scolaires, du fait que le taux de redoublement ou de l'échec scolaire «constitue un problème pour le secteur, car il est une des causes de la surcharge de classe», avec d'autres facteurs liés au retard accusé dans la réalisation de projets, après leur dégel. Citant d'autres solutions, les membres de la commission de l'éducation qui ont inspecté ces établissements scolaires font état de l'adoption du système de la double vacation, notamment pour le cycle primaire. Pour eux, la solution «n'est pas suffisante» et «ne doit pas devenir la règle».


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