Malgré le nombre important de taxis et de bus de transport collectif en activité, les clandestins ont toujours le vent en poupe.Que ce soit dans les communes éloignées du centre urbain, les nouvelles villes encore mal desservies par les moyens de transport ou à l'intérieur du centre-ville, où bus et taxis se disputent la clientèle, les clandestins sévissent toujours sous l'?il impassible de la police, occupant souvent les anciennes stations, désormais désertées par les vrais chauffeurs de taxi, et à la sorties du centre-ville. Pour certains citoyens, les taxis clandestins rendent service à une population qui ne demande pas mieux que de se déplacer en bus, s'il était disponible. Les taxis réglementaires, eux, reviennent trop chers. «C'est la raison pour laquelle les gens se tournent vers les clandestins», explique un travailleur résidant dans la commune côtière de Ténès à 45 kilomètres du chef-lieu de wilaya. De leur côté, les chauffeurs de taxi dénoncent l'anarchie qui prévaut au niveau des stations. De ce fait, ils interpellent les responsables concernés afin d'assainir les stations de ces clandestins qui représentent un danger pour les clients du moment que le clandestin est anonyme sans aucune identification. «C'est de la concurrence déloyale, les clandestins ne paient aucune charge et ne sont soumis à aucune règle alors que le chauffeur de taxi doit s'acquitter de multiples taxes. C'est injuste», rouspète un chauffeur de taxi réglementaire. De plus, la plupart des clandestins sont employés dans des entreprises ou dans la fonction publique. Parfois, la tension est forte, notamment la nuit, période pendant laquelle ils sont soumis, expliquent les taxis, à la concurrence déloyale des clandestins qui sont de plus en plus nombreux. En attendant l'assainissement du secteur des transports dans la wilaya, les uns et les autres continueront d'évoluer dans la même incertitude et la même précarité.
Posté Le : 20/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A A
Source : www.letempsdz.com