Les psychologues n'ont pas chômé hier dans les différents centres d'examen d'Alger. Les postulants n'ont pas caché leur crainte pour les épreuves des mathématiques. Devant l'établissement Kheïreddine Baba-Aroudj d'Alger centre, les candidats étaient contractés et stressés. « Aujourd'hui, c'est les mathématiques ! La bête noire des candidats », dira un élève avant de rentrer dans l'établissement. « Je sais que je vais frôler la catastrophe », lâche une fille avant d'embrasser sa maman. 10h30, lycée Emir-Abdelkader. Les candidats, filière lettres et philosophie, trouvent que l'épreuve des mathématiques est abordable pour les élèves de niveau moyen. Certains affirment que les sujets proposés ne faisaient pas partie du programme. Hanane déclare : « certes, le sujet est quelque peu difficile mais ceux qui avaient suivi normalement les cours l'on trouvé abordable ». Ils croisent les doigts pour le sujet de langue anglaise dans l'après-midi. Les choses se présentent différemment au niveau du lycée Frantz-Fanon de Bab El Oued. Tous les candidats, ou presque, ont le « front plissé ». Les sujets des maths sont jugés « trop difficiles », « très peu abordables » et « pas du tout à la portée de l'élève moyen ». A. Lahcen et R. Yanis, qui passent l'examen du bac pour la seconde fois en sciences expérimentales, trouvent que « le sujet est difficile et surtout trop long ». « Trois heures et demie ne suffisent pas pour un tel sujet », dira Lahcen. Yanis, qui paraît plus inquiet, garde néanmoins espoir. « Je dois vite oublier cet examen de maths pour me concentrer sur les sciences naturelles et la physique, sans négliger les matières essentielles », dira-t-il. Une autre candidate insiste : « Les deux sujets sont difficiles. Il n'y avait pas de choix à faire entre les deux. Je pense que la plupart ont opté pour le deuxième sujet mais, en fin de compte, c'est du pareil au même ». L'établissement a enregistré l'évanouissement de deux candidates. Le choc est plus fort au niveau du lycée Saïd-Touati (Bab El Oued). Les candidats affirment que le sujet des maths « est très difficile ». Mounir nuance la déception : « ce n'est pas la fin du monde. Quand j'ai vu les filles sangloter, j'ai ri. Nous ne sommes ni les premiers ni les derniers », dira-t-il. « Impossible de lever la tête une minute », constate une candidate libre. Selon Narimane, « certaines filles se sont complètement effondrées ».
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Posté Le : 03/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abbas A H
Source : www.horizons-dz.com