Algérie

Malgré des acquis, ils souffrent encore de problèmes Les joies et les misères des pêcheurs



Malgré des acquis, ils souffrent encore de problèmes Les joies et les misères des pêcheurs
Rencontre - Lors d'une conférence débat, tenue, hier, le secteur de la pêche a été passé au peigne fin. Ce qui a permis de relever des acquis et des insuffisances du secteur.Le président de la Chambre nationale de la pêche et de l'aquaculture, Agab Chouib, s'est félicité du règlement du problème de la retraite du personnel de sa profession et d'autres acquis. Parmi ceux-ci, figure une mise en valeur des capacités professionnelles du personnel.
Il s'agit d'un document qui permettra à ceux qui avaient exercé dans le métier, sans formation professionnelle, de formuler une commande d'un navire de trente tonnes. L'autre point concerne le calcul de la retraite.
Ce calcul se fera, dans l'avenir, sur la base des cinq meilleures années de cotisation. L'autre acquis, c'est qu'à travers les wilayas côtières, des médecins ont été mis au service du marin. Tous ces acquis concernent trois catégories du secteur : le simple marin, le mécanicien et le patron. En mer, un terrain hostile, les sardiniers sont exposés aux risques à cause d'une flotte de pêche âgée.
C'est ainsi que des pêcheurs se heurtent aux problèmes liés à la panne. L'autre problématique, est que le pêcheur est soumis à «des pratiques bureaucratiques lorsqu'il s'agit d'acquisition des matériaux sensibles qui sont indispensables à la pêche.»
Ces entraves viennent d'un dispositif juridique mis en place, «en l'absence du ministère concerné.» Alors que le filet de pêche coûte trois cents millions de centimes. Les sardiniers ont aussi un souci d'une autre nature : les caisses en plastique.
Pour lever cette contrainte, il faut que la structure du navire soit dotée d'un réservoir de poisson. S'exprimant sur le financement bancaire, le conférencier dira que le vrai professionnel, est celui «qui dit au gouvernement qu'il est prêt à rembourser le crédit.
Cependant, il appartient au débiteur de délimiter la période de remboursement». Et d'argumenter, «parfois, l'intérêt du prêt bancaire dépasse le capital !». En faisant la comparaison entre son secteur et celui de l'agriculture, le conférencier s'est interrogé : «Pourquoi n'accorde-t-on pas de crédits sans intérêts '...» Si le prix du poisson connaît une flambée, c'est parce qu'il y a un problème dans la commercialisation aussi. Le problème commence à se poser juste à la halle de marée.
C'est dans ce lieu, où s'effectue la première vente pour assurer la traçabilité, la maîtrise de la stabilité et l'hygiène du produit, que la spéculation se fait.
Selon M. Agab, le sardinier ne gagne, en fin de compte, que le 1/5 du prix de vente sur le marché local. Il y a spéculation. Et d'expliquer : «Il y a plus d'intermédiaires que nécessaires.» Et de relever que «la commercialisation du produit n'est pas conforme à la loi». Et pour rassurer le consommateur, il a précisé que d'ici à dix jours la sardine atteindra sa taille commerciale. Mais pourquoi cette diminution de l'offre du poisson sur le marché local ' A cette question, l'orateur fera savoir que les ressources halieutiques ont diminué à l'échelle mondiale, et que les périodes creuses peuvent atteindre deux mois.
Le ministère du secteur est sur le point d'évaluer «réellement nos ressources et découvrir de nouvelles zones de pêches.» révélera, en outre M. Agab. Au sujet du thon, il est à préciser que dans nos ports, quatorze thoniers sont présents. Parmi ce nombre, quatre seulement pêchent.


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