MALAWI Les «Flames» n'avaient plus l'étincelle

Les «Flames» du Malawi ne seront pas au rendez-vous de la CAN-2012. Grande attraction de l'édition d'Angola-2010 où ils avaient épinglé les Verts de Rabah Saâdane (3-0), sans pour autant assurer leur qualification aux quarts de finale, les Malawites avaient entamé cette phase éliminatoire dans la peau de l'outsider, juste derrière les Aigles de Carthage.
Pour se qualifier en phase finale, les joueurs de Kinnah Phiri avaient l'obligation de vaincre les «Sao» du Tchad à N'Djamena. Un adversaire à leur portée, à tout point de vue. Sur le terrain du stade Idriss Mahamat Ouya, les «Flames» allaient vite trouver la faille et ouvrir la marque grâce à Ngambi Robert (35'). Le billet pour Gabon- Guinée-équatoriale était, dès lors, en poche pour Peter Mponda et ses camarades. Jusqu'à cette maudite 65' du match qui a vu l'arbitre marocain accorder un but imaginaire sur l'essai de Mahamat Labbo. Celuici qui prolongeait de la tête une première tentative de l'attaquant du Club Africain, Ezeichel (ex- USMB) verra son essai détourné sur la ligne par un défenseur malawite. L'arbitre assistant jugera autrement et rejoignit le centre du terrain signifiant la validité d'un non but. Pour autant, les Malawites ne lâchèrent pas prise et, à neuf minutes de la fin, Harry Vyranda redonnait l'avantage et la qualification aux siens grâce à une splendide reprise de la tête. A Radès, la Tunisie abandonnait ses dernières illusions de figurer sur le starting-block de la prochaine CAN. C'était compter sans la tête miraculeuse de Karl Marx, le buteur de Jadida (Maroc) qui prolongera un service millimétré de Ndaoussel Ezeichel (90'+4'). Là aussi, le décompte du temps additionnel (4 minutes accordées par M. Bouchaib Lahrach) n'a été porté à la connaissance des présents et des téléspectateurs que cinq minutes après que la partie eut consommé ses 90 minutes réglementaires. Ce qui n'a pas manqué d'irriter le coach des «Flames», M. Phiri, qui dénoncera la mascarade au sortir de cette confrontation qui prive son pays d'une troisième qualification au tournoi final de la Coupe d'Afrique des nations par la grâce d'un arbitrage scandaleux fruit des jeux de coulisses.