Algérie

Malaise social



Le MSP s’en prend au gouvernement Le malaise social que vivent les populations est encore une fois l’occasion pour le parti d’Aboudjerra Soltani de sortir de sa réserve et de s’en prendre au gouvernement. Réuni en session ordinaire de son bureau national, lundi, le parti a exigé du gouvernement «de trouver une solution urgente à la dégradation du pouvoir d’achat de pans entiers de la société». Selon le MSP, «les mouvements sociaux qui secouent le pays sont le résultats d’une faiblesse du pouvoir d’achat des Algériens et le gouvernement doit en urgence précipiter l’application de la nouvelle grille des salaires». Le parti d’Aboudjerra Soltani, qui ne se retire pour autant pas du gouvernement, se dit inquiet de la situation qui prévaut actuellement et qui est, selon lui, le résultat du manque de visibilité et d’analyse de la situation sociale du pays. Par ailleurs, un débat a eu lieu autour du prochain congrès prévu normalement fin avril prochain. Les préparatifs se poursuivent, rassure une source proche du parti. Toutefois, elle ne nie pas l’existence «de divergences importantes au sein de la direction actuelle». Des divergences qui enveniment les relations entre «les partisans du président Aboudjerra Soltani et ceux qui espèrent un changement, c’est-à-dire ceux faisant partie du groupe de Abdelmadjid Menasra». Et de préciser que «l’actuel président devrait entamer une tournée dans plusieurs wilayas du pays, prochainement, pour tâter le terrain». Il pourrait même aller très loin en posant le problème de l’élection du président du parti aux militants, avant même d’aller vers le congrès, indique la source. L’important, selon cette dernière, est de trouver «une solution au problème de l’élection du président dans les structures du parti. «Et si la nécessité l’exige, nous allons le soumettre à débat aux militants avant le congrès, notamment dans les wilayas de l’intérieur du pays.» L’idée vient bien entendu du président Aboudjerra Soltani qui pourrait ainsi gagner une manche en misant sur l’aura qu’il a à la base. Mais il faudrait sans nul doute attendre au tournant les opposants qui ont déjà entamé des actions à Alger. Mokri et Menasra voudraient que leur action soit légitimée au niveau de la base pour faire valoir leur position au sein du congrès. Plusieurs rencontres sont ainsi programmées avec les militants de base de l’Algérois. «C’est là qu’il y a un nombre important de militants qui s’opposent à l’actuelle direction du parti, accusée d’immobilisme», précise enfin notre source. Tahar A.O.


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