Algérie - Revue de Presse

Malaise à la cité universitaire Zeddour Brahim



Des membres du bureau exécutif de la communauté des étudiants et stagiaires étrangers africains d'Oran (CESECAO) ont dénoncé, selon leurs propos, des actes xénophobes dont été victimes durant la nuit du 19 mai dernier des membres de cette communauté estudiantine à la cité Zeddour Brahim Belkacem de Bir El-Djir. Selon les concernés, cette communauté qui avait organisé une fête à l'occasion de la journée de l'étudiant au restaurant de cette résidence universitaire avait été surprise par l'intervention musclée de résidents qui se sont introduits sur les lieux pour chasser manu militari les fêtards. «Nous avons obtenu l'autorisation de l'administration de cette résidence universitaire pour l'organisation de notre fête, mais on a été vraiment stupéfaits par cette intervention des étudiants de l'UGEL venus en nombre jouer les trouble-fêtes. Nous condamnons avec énergie ces actes xénophobes contre notre communauté», affirme un membre de la CESECAO. Il ajoute que sans le bon sens des étudiants africains, qui avaient opté pour l'apaisement, la situation pouvait facilement dégénérer et en venir aux mains, puisque les résidents semblaient déterminés à empêcher cette fête. «On était 150 étudiants et étudiantes à l'intérieur mais nous avons préféré quitter les lieux pour éviter un dérapage. Heureusement grâce au sang-froid des membres de notre communauté, il n'y a pas eu de dégâts, ni matériel ni humain», précise notre interlocuteur, tout en dénonçant le recours à la «terreur» pour empêcher une fête autorisée par la direction de cette cité. Contacté à ce propos, le responsable de la section UGEL de Bir El-Djir précise: «Certes, des membres de notre organisation sont intervenus durant la soirée du 19 mai dernier pour empêcher une fête organisée avec l'accord de l'administration dans la résidence Zeddour Brahim Belkacem. Nos membres sont intervenus après avoir remarqué que cette fête organisée normalement à l'occasion de la journée de l'étudiant avait rapidement dégénéré, puisque des étudiantes en tenues indécentes avaient été ramenées par ces Africains». Il ajoute que «les membres de l'UGEL n'avaient pas utilisé la force contre les étudiants africains qui avaient été reconduits à l'extérieur par les agents de sécurité de cette résidence».


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