Algérie

Malaise à l'université Badji Mokhtar



Une situation désolante ternit l'image de l'université Badji Mokhtar d'Annaba. Un malaise dénoncé une fois de plus par les organisations estudiantines Mnea et Onse qui, à travers un écrit transmis aux tutelles respectives, revendiquent une inspection pour constater les désagréments du quotidien des résidents des cités universitaires de Annaba. Selon un communiqué émanant de l'Organisation nationale du mouvement étudiant Mnea et l'Organisation nationale de solidarité étudiante ''Onse'', la rentrée universitaire 2022/2023 est un véritable échec en raison d'un grand nombre de lacunes persistant encore dans plusieurs campus universitaires. Selon la même source, il est fait état de la dégradation au sein des cités universitaires El Bouni 1 et 2 entre autres.Ce constat qui incombe selon ledit communiqué, à la direction des oeuvres universitaires Annaba-Ccentre qui, en dépit de ses efforts en tant que partenaire social pour parvenir à réussir cette rentrée universitaire, à travers les préparatifs et la mise en place de comités pour l'accompagner dans sa tâche, cette rentrée universitaire a été un échec. Tout en s'interrogeant sur le rôle de la commission de réception des marchandises, et les raisons de son absence, le «MNEA» et l' «ONSE» ont souligné l'état catastrophique de la cité universitaire El-Bouni 1 et 2, en raison de la détérioration de la restauration à cause de la mauvaise qualité des repas fournis, qui, selon eux, ''ne sont pas comestibles'', outre le non-respect du cahier des charges'', a ajouté la même source, selon laquelle il a été également souligné, l'absence totale de conditions d'hygiène minimales et la propagation des insalubrités dans tout le campus après la dégradation de son environnement général et le manque d'éclairage, sans oublier le manque de couvertures et de matelas qui sont distribués selon eux dans «Al Maârifa''.
À cela s'ajoute l'absence totale de réseaux internet et Wi-Fi ainsi que l'absence d'ambulance alors que la direction en avait bénéficié. Autres désagréments soulevés par les deux organisations estudiantines, les interminables coupures d'électricité qui accablent les étudiants des années durant, tant que les autorités compétentes n'ont pas trouvé de solutions radicales à ce problème. Le même constat est enregistré dans la cité universitaire du Pont- Blanc. Au terme de la même source, le «Mnea» considérant que le transport est parmi les questions les plus épineuses, il a souligné le manque d'engagement de la direction des oeuvres universitaires à publier le plan de transport des étudiants et a soulevé les perturbations et la surcharge dans la plupart des lignes.
Pour ces raisons et bien d'autres, le ''Mnea'' rappelle avoir également demandé l'ouverture d'une enquête sur le budget de restauration pour les années 2020-2021-2022 et sur le budget des activités culturelles et sportives pour les mêmes années dans la cité 3000 Lits El Bouni 01. Dans le communiqué les organisations estudiantines, rappellent que, malgré les directives du ministère de tutelle, sur la nécessité de la concertation et du dialogue avec les partenaires. Or, selon la même source, toutes les voies du dialogue sont fermées. Un fait regrettable pour les deux organisations qui déplorent la fermeture des voies de la concertation avec le partenaire social qui ne leur permet pas de débattre des différentes préoccupations des étudiants afin d'améliorer leurs conditions de vie. Les conséquences de l'attitude de la direction des oeuvres universitaires Annaba-Centre, soulignent le Mnea et l'Onse,ont impacté la vie des étudiants en raison de la dégradation catastrophique de l'environnement des conditions estudiantines. Aux termes de la même source, les deux organisations ont indiqué que la direction des oeuvres universitaires Annaba -Centre vit l'une des pires périodes à différents niveaux, en raison de la mauvaise gestion systématique du premier responsable qui en a la charge... Par ailleurs, il est à rappeler qu'au cours de l'année universitaire écoulée, le Mnlea avait fait état de cette situation et avait, à travers un communiqué, détaillé cette même situation, sur laquelle le ministère de tutelle avait été interpellé. Mais il semble que chaque nouveau locataire du département de l'enseignement supérieur, cède à son successeur un legs aussi lourd que la situation prévalant dans les campus des universités algériennes, comme c'est le cas de l'université d'Annaba. Celle-ci qui n'est pas sortie de l'auberge avec cette autre affaire dénoncée par l'AREN (Alliance pour le renouvellement national des étudiants) bureau d'Annaba. Celle-là a, dans un rapport adressé au directeur de l'université de Badji Mokhtar Annaba, fait état de la découverte de documents officiels originaux à la poubelle de la faculté des sciences économiques et de gestion. Car l'Aren considère cela comme une négligence et une grave transgression portant atteinte à l'image de l'université.
Les papiers officiels et les documents appartenant aux étudiants, dont des relevés de notes originales, les déclarations de pertes signées par les services de sécurité, des photos d'étudiants, des recours et les cartes d'étudiants originales jetées à la poubelle. L'incident a fait l'objet d'une enquête qui a confirmé le fait et a été soulevé lors de la réunion officielle tenue le 29 septembre dernier, sous la supervision du directeur de l'université et en présence des doyens des facultés. Or, l'affaire a été démentie par le doyen de la faculté, qui a considéré le fait comme fausses accusations selon le même rapport. Ce dernier a ajouté que les documents ont été ramassés et leurs copies ont été envoyées au bureau du directeur de l'université, qui a personnellement confirmé et dénoncé ces actions, que l'Aren a qualifiées de graves et nuisibles à l'image de l'université.
Selon le rapport du bureau de wilaya de l'Aren, une autre visite a été effectuée à la faculté des sciences économiques et de gestion où, il n'y a pas eu de confirmation ni de réponse de l'administration du département. Pour cela, l'organisation étudiantine a appelé le directeur de l'université à envoyer une commission pour enquêter et punir l'auteur de ce qu'il a qualifié de négligence et de transgression dangereuse. Ainsi, à peine la rentrée universitaire entamée que le linge sale est déjà étalé et attend d'être lavé...


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