Algérie

Malaise à l’ex-Alver



Des travailleurs demandent des éclaircissements Des dizaines de travailleurs de l’ex-Alver sont montés, il y a quelques jours, au créneau pour demander à l’Union Territoriale de l’UGTA d’Oran d’intervenir auprès des gestionnaires actuels pour leur expliquer, au mieux, certaines zones d’ombre qui ont enveloppé cette privatisation.Les travailleurs, qui «applaudissent» pourtant à l’unisson cette privatisation, sont quelque peu frustrés par le déficit en communication qui a entouré la privatisation de leur unité Alver d’Oran, entreprise issue du groupe ENVA et cédée à Vétri, une filiale italienne du groupe français Saint Gobain. Ils estiment qu’il est de leur droit de connaître la destination de leurs créances ou encore les stocks importants des produits finis, les stocks de pièces de rechange, les équipements de production de verre plat, le parc roulant et enfin d’autres actifs importants tel le lot de terrain d’une superficie de plusieurs hectares, occupé présentement par Saïdal. «Il s’agit, soulignent certains travailleurs et cadres de cette unité, de créances non encore recouvrées et d’actifs fixes qui s’élèvent à des dizaines de milliards de centimes, un montant avancent-ils qui dépasseraient vraisemblablement celui de cette offre publique d’achat». L’absence de plan de communication sur la privatisation de l’ex-Alver a ouvert la porte à toutes les rumeurs et aujourd’hui, ce sont des dizaines, voire des centaines de travailleurs qui demandent au nom de la transparence que les gestionnaires actuels corrigent le tir, en leur expliquant au mieux toutes les questions en suspens et en leur donnant toutes les informations précises et détaillées. Des explications nécessaires pour préserver un climat social sain et non la distillation d’informations au compte goutte qui ne peut que nuire aux intérêts des travailleurs. Pour taire certaines rumeurs, on croit savoir que le Président Directeur Général d’Alver avait récemment convoqué les travailleurs pour la tenue d’une assemblée générale le 12 février dernier. Une réunion, malheureusement boycottée, selon une version des faits, au motif que l’entreprise n’ait pas joué la carte de la transparence sur ce sujet. Une information dénuée de tout fondement estime une source responsable qui précise que le repreneur Vétri, une filière de Saint Gobain avait investi quelque 14,5 millions d’Euros plus 1,7 million d’euros pour la seule formation, et bien entendu le maintien de tous les effectifs actuels, environ 530 employés, avec le respect des engagements. Concernant le lot de terrain occupé par Saïdal, il sera, annonce-t-on de source responsable, classé patrimoine de l’Etat et ce, dit-on conformément au décret 07/122 du 23 avril 2007, portant sur les actifs résiduels et excédentaires des entreprises dissoutes et privatisables. Autres assurances: il existe un autre texte de loi, portant création d’une agence intermédiaire qui gère les régulations foncières issues des terrains excédentaires. On apprend par ailleurs à ce sujet, la tenue imminente d’une A.G. avec les gestionnaires et l’union territoriale de l’UGTA de la wilaya. Safi Z.


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