Une rumeur faisant état du décès d'une femme atteinte par le syndromenéphrétique a été dès la matinée d'hier vigoureusement démentie par le DSP deSidi Bel Abbès qui n'a pas manqué de développer le caractère «de lamanipulation odieuse». Intervenant dans le même contexte, le président du conseilscientifique du CHU a quant à lui démenti la rumeur que certains ont donné pourinformation au style affirmatif. «Si c'était le cas on ne serait pas dans unétat d'esprit décontracté comme vous le constatez». A ce propos, il convient designaler que toutes les sources hospitalières ont convergé dans le même sens.«Aucun décès n'a été enregistré» s'accorde-t-on à signaler.Bien que des sources dignes de foi indiquent l'admission d'un nouveau casdans la soirée d'hier le communiqué N° 3 de la DSP ne relève aucune admission.Le nombre de patients actuellement en cours d'hospitalisation s'élève à 41après la sortie hier de 5 malades et leur état évolue favorablement et sansaucune complicaiton majeure ni décès a fait constaté le communiqué. Il estajouté que les différentes enquêtes (examens biologiques, enquêtesépidémiologiques) se poursuivent en vue de confirmer l'étiologie infectieusedéjà envisagée. La formulation de cette dernière phrase du communiqué N°3 remeten cause les deux précédents notamment le premier qui confirme l'étiologieinfectieuse. Encore une fois c'est la confusion et les avis partagés desmédecins au sujet de cette maladie qui semble toujours revêtir le caractèremystérieux.Selon un médecin membre de la cellule de crise qui a requis l'anonymat lapiste de la toxicologie est définitivement écartée.Seule la piste de l'infection qui est plausible, néanmoins il s'agit dedéterminer si l'infection est virale ou bactérienne. Tous les résultats desanalyses entreprises jusqu'à maintenant ont été négatifs et d'autres sontattendus dans l'hypothétique espoir de lever définitivement le mystère qui n'aque trop duré (13 jours). Tous les spécialistes y compris ceux dépêchés par leministère de la Santé ont évité de se hasarder pour avancer une date quipourrait fixer sur les causes exactes et réelles de cette mystérieuse maladieque l'on a vraisemblablement aléatoirement appelé «syndrome néphrétique». Lecommuniqué N°3 contrairement aux précédents s'est d'ailleurs abstenu de citernommément la maladie.Tout porte à croire que les recherches continueront la semaine prochaineà moins que ce qu'a déclaré le DSP ne soit effectivement vérifié samediprochain. Le DSP semble certain en disant que les résultats des analysesattendus dévoileront «samedi prochain» la maladie et ses causes. Aucuneexplication probable n'est digne d'argument pour apaiser l'inquiétude sans cessegrandissante du commun des citoyens. Certes des patients ont quitté l'hôpitalsuite à un simple traitement symptomatique mais est-ce que cela suffit? Lacompétence des professionnels de la santé tous corps confondus est mise à rudeépreuve.
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Posté Le : 23/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M D
Source : www.lequotidien-oran.com