Algérie

Makri réitère sa proposition



Le président du MSP livre sa vision de la situation politique à l'orée de la présidentielle de 2019 et énumère les scénarios probables en prévision de cette échéance...Le président du MSP livre sa vision de la situation politique à l'orée de la présidentielle de 2019 et énumère les scénarios probables en prévision de cette échéance...
Parmi ces scénarios on retrouve l'entrée en scène de l'armée pour imposerun de ses membres, soit un militaireà la tête de l'Etat. Une éventualitéqu'Abderrazak Makri rejette sans ambages. "L'armée pourrait intervenir pour imposerun nouveau Président et si elle choisit unmilitaire, cela signifierait le retour à lamilitarisation de l'Etat. Même si le candidatde l'armée descend dans l'arène en habitcivil, ce serait de la comédie.
Nous voulonsune personnalité civile à laPrésidence. Nous ne voyons pas d'inconvénient à ce que ce soit un ancien militairereconverti dans la politique depuis longtemps,mais qu'une personnalité saute de son poste de militaire pour se reconvertirsubitement en civil qui veut diriger lepays, cela est inacceptable", met en garde le chef du MSP dans un entretien pour unjournal arabophone.Makri estime qu'en l'absence du présidentde la République, "il est évident que c'est l'institution militaire qui désignera le prochainPrésident". "Depuis l'alliance entre
le Président Benbella et le chef d'étatmajorBoumediene, le pouvoir de décisionest partagé entre l'armée et le Président. Siles deux sont sur la même longueur d'ondes, les choses se passent normalement,mais lorsqu'il y a désaccord ou cassure,la balance penche en faveur de l'insti t u t i o nmilitaire" , explique-t-il.Cela dit, Makri, se référant aux déclarations publiques des deux parties, ne croitpas qu'il y ait une cassure entre l'armée etla Présidence en ce moment. Le désaccord,le président du parti islamiste le situe dansl'entourage immédiat du Président."L'absence d'informations sur les intentions du Président a fait naître des ambitions dans son entourage.
Plusieurs personnalités proches du chef de l'Etat et soutenues par des cercles d'influence se voient aptes à lui succéder", estime-t-il. Dans le même ordre d'idées, il expliqueque les mises en garde contenues dans le dernier discours présidentiel sont destinées à des parties au sein du pouvoir, ajoutant que "toutes les personnalités du système qui aspirent à succéder à Bouteflika sont des personnalités dictatoriales, qui plus est n'ont aucune compétence pour la gestion de l'économie et constituent un danger pour le pays, pour la démocratie et pour le MSP".
Allusion à Ahmed Ouyahia ' "Notre avis sur Ouyahia est connu, il n'est pas le seul visé. Quiconque accédera la Présidence sans consensus et avec l'idée d'utiliser l'Etat pour dominer et se maintenir au pouvoir constituera un danger pour le pays", répond Makri qui persiste à croire que la solution, c'est le "consensus" :"L'idée d'un candidat du consensus estacceptée de tous, par le pouvoir et par une grande partie de l'opposition. Le problème, c'est que nous n'arrivons pas à mettre en oeuvre l'idée. Dans l'entourage du Président, plusieurs personnalités veulent lui succéder, tandis que dans l'opposition, le débat n'a pas été posé avec acuité à cause du manque de confiance dans les garanties du pouvoir."
D'où, soutient Makri, la "nécessité de reporter la prochaine présidentielle", une idée lancée récemment et qu'il explique : "Aller aux élections sans consensus est porteur de dangers. L'idée de consensus est acceptée de tous, mais elle pourrait être contrariée par le manque de temps. C'estpour cela que nous avons proposé l'idée dereporter l'élection présidentielle d'une année au maximum. Cela permettra à toutes les parties de dégager un consensus qui évitera bien des dangers au pays."
Parmi ces scénarios on retrouve l'entrée en scène de l'armée pour imposerun de ses membres, soit un militaireà la tête de l'Etat. Une éventualitéqu'Abderrazak Makri rejette sans ambages. "L'armée pourrait intervenir pour imposerun nouveau Président et si elle choisit unmilitaire, cela signifierait le retour à lamilitarisation de l'Etat. Même si le candidatde l'armée descend dans l'arène en habitcivil, ce serait de la comédie.
Nous voulonsune personnalité civile à laPrésidence. Nous ne voyons pas d'inconvénient à ce que ce soit un ancien militairereconverti dans la politique depuis longtemps,mais qu'une personnalité saute de son poste de militaire pour se reconvertirsubitement en civil qui veut diriger lepays, cela est inacceptable", met en garde le chef du MSP dans un entretien pour unjournal arabophone.Makri estime qu'en l'absence du présidentde la République, "il est évident que c'est l'institution militaire qui désignera le prochainPrésident". "Depuis l'alliance entre
le Président Benbella et le chef d'étatmajorBoumediene, le pouvoir de décisionest partagé entre l'armée et le Président. Siles deux sont sur la même longueur d'ondes, les choses se passent normalement,mais lorsqu'il y a désaccord ou cassure,la balance penche en faveur de l'insti t u t i o nmilitaire" , explique-t-il.Cela dit, Makri, se référant aux déclarations publiques des deux parties, ne croitpas qu'il y ait une cassure entre l'armée etla Présidence en ce moment. Le désaccord,le président du parti islamiste le situe dansl'entourage immédiat du Président."L'absence d'informations sur les intentions du Président a fait naître des ambitions dans son entourage.
Plusieurs personnalités proches du chef de l'Etat et soutenues par des cercles d'influence se voient aptes à lui succéder", estime-t-il. Dans le même ordre d'idées, il expliqueque les mises en garde contenues dans le dernier discours présidentiel sont destinées à des parties au sein du pouvoir, ajoutant que "toutes les personnalités du système qui aspirent à succéder à Bouteflika sont des personnalités dictatoriales, qui plus est n'ont aucune compétence pour la gestion de l'économie et constituent un danger pour le pays, pour la démocratie et pour le MSP".
Allusion à Ahmed Ouyahia ' "Notre avis sur Ouyahia est connu, il n'est pas le seul visé. Quiconque accédera la Présidence sans consensus et avec l'idée d'utiliser l'Etat pour dominer et se maintenir au pouvoir constituera un danger pour le pays", répond Makri qui persiste à croire que la solution, c'est le "consensus" :"L'idée d'un candidat du consensus estacceptée de tous, par le pouvoir et par une grande partie de l'opposition. Le problème, c'est que nous n'arrivons pas à mettre en oeuvre l'idée. Dans l'entourage du Président, plusieurs personnalités veulent lui succéder, tandis que dans l'opposition, le débat n'a pas été posé avec acuité à cause du manque de confiance dans les garanties du pouvoir."
D'où, soutient Makri, la "nécessité de reporter la prochaine présidentielle", une idée lancée récemment et qu'il explique : "Aller aux élections sans consensus est porteur de dangers. L'idée de consensus est acceptée de tous, mais elle pourrait être contrariée par le manque de temps. C'estpour cela que nous avons proposé l'idée dereporter l'élection présidentielle d'une année au maximum. Cela permettra à toutes les parties de dégager un consensus qui évitera bien des dangers au pays."


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