Algérie

Makri: "Ils ont détourné le débat"


«La rivalité autour de la tripartite est le prolongement des tiraillements autour des législatives et des élections locales.»La tenue d'une «tripartite parallèle mercredi dernier dans la maison FLN, donne plusieurs indications...», a écrit le président du MSP sur sa page Facebook. Premièrement «(...) l'opposition du FLN devrait porter non pas sur la partie qui l'a supervisée, mais sur le contenu et la forme de la Charte sur le partenariat public-privé (PPP)». «L'organisation de la tripartite est du ressort du gouvernement, dont le FLN est partenaire principal», a-t-il souligné. «Les comportements, attitudes et pratiques politiques des politiques de la majorité, ne sont pas dignes de ceux qui détiennent les manettes du pouvoir», a-t-il estimé. «Le FLN aurait pu exprimer sa volonté politique au sein de la coalition gouvernementale, dont il fait partie, en interpellant directement le Premier ministre sur ce sujet, et en imposant ses réserves, d'autant plus qu'il dispose de la majorité au Parlement et catalogué parti du président de la République, comme répété à chaque fois par son secrétaire général», a-t-il ajouté. «L'action du gouvernement n'est pas élaborée sur des bases politiques saines: le Premier ministre n'aurait pas dû franchir cette étape sans avoir l'aval de son allié principal», est-il relevé. «Cela démontre clairement qu'il n'existe pas ce qui est appelé le programme du président, du moment que les deux alliés principaux qui prétendent appliquer le programme du président n'arrivent pas à s'entendre sur l'essentiel qui est l'orientation de la politique économique», a-t-il souligné. «On peut dire que la majorité n'a pas du tout de programme, mais prend des décisions et improvise des initiatives contradictoires sans aucune entente ou consensus préalable et sur lesquelles, on revient assez souvent». «La rivalité autour de la tripartite est le prolongement de la dispute sur les législatives et les élections locales», a-t-il ajouté. «Ces agitations et rivalités au sein des partis de la majorité constituent un grand danger pour l'économie nationale dans la mesure où elles sèment le doute et l'incertitude chez de nombreux opérateurs économiques, notamment étrangers qui fuient l'Algérie pour céder la place à une poignée d'hommes d'affaires privilégiés, une des parties au conflit...», a-t-il commenté.
«L'Ugta et le patronat, parties antagonistes dans ce conflit, n'hésitent pas à faire la chose et son contraire et sont prêts à répondre à toutes les sollicitations car ils semblent ne pas connaître le sens du vent favorable», a-t-il commenté. «Ces derniers qui n'ont des yeux que pour leurs étroits intérêts, ne défendent aucune vision ni une quelconque idée économique»,a-t-il reproché. Le dénominateur commun aux deux rencontres est d'avoir voulu jouer sur la sémantique en essayant de changer le terme privatisation par l'ouverture du capital des entreprises publiques, en omettant de dire que «si les entreprises publiques doivent conserver, au moins 34% des parts sociales, le preneur pourra bien acquérir la totalité des actions durant la deuxième étape...».
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