Makaria ( Alger) Une enseignante et des collégiennes agressées

Préoccupation - Le phénomène des agressions contre les enseignants et les élèves dans les établissements scolaires est toujours d'actualité.
C'est la situation qu'a connue cette semaine le CEM de la Côte rouge dans la commune de Makaria. La semaine écoulée, plusieurs agressions et des cas de violence ont été enregistrés au niveau de ce collège, à l'exemple de l'agression d'une enseignante aspergée par un délinquant, d'acide. Cette situation a profondément agité la famille de l'éducation, en soulevant en même temps, des interrogations sur la propagation du phénomène. Quelques jours après ce malheureux incident, un autre délinquant accompagné d'un chien, s'est attaqué à des collégiennes, ce qui a causé plusieurs blessures à l'une d'elles, Selma, âgée de 12 ans. Son père, qui s'est déplacé à notre rédaction pour dénoncer ces malfrats déclare que «l'insécurité qui règne au niveau de cet établissement scolaire, prend chaque jour davantage d'ampleur».
Selon des enseignants, la violence morale a aussi atteint le corps enseignant et les collégiennes. A chaque incident similaire, les protestations font le décor des établissements scolaires des enseignants de la commune et des parents d'élèves. Mais les responsables affirment que ces réactions simultanées sont improductives, puisque les services de sécurité ne répondent que par des opérations sporadiques. Pour connaître les raisons de ce manque de réaction, nous nous sommes rapprochés des élus locaux de l'APC de Makaria. C'est le vice-président chargé de l'urbanisme qui nous reçoit en l'absence du P/APC en réunion au niveau de la wilaya déléguée d'Hussein Dey. Le représentant de la population de la commune de Makaria ne nie pas la recrudescence des actes de violence au niveau des écoles en particulier, et dont le fief de ces malfrats est le boulodrome de la commune qui sert de refuge à ces «hors-la-loi». Il dit aussi, que la commune n'a pas attendu que les parents d'élèves ou les citoyens se manifestent pour réagir. «Nous avons signalé officiellement ce phénomène aux responsables de la sécurité de notre commune. Nous allons encore une fois poser ce problème lors de la réunion de sécurité qui se tient tous les mercredis à la wilaya déléguée.» Hier, le vice-président de l'APC, qui a pris attache avec notre rédaction, nous apprend que le maire de la commune, très sensible à la question sécuritaire de la commune, s'est déplacé sur les lieux en compagnie des responsables des services de sécurité, et que le malfrat a été appréhendé.