Algérie

Maison des diabétiques : Manque criant d'orthopédistes


Les malades diabétiques déplorent l'insuffisance de généralistes et les présences irrégulières du cardiologue et du néphrologue au niveau de la Maison des diabétiques de Boumerdès.L'absence d'orthopédistes est ressentie aussi au niveau de l'UMC et de l'hôpital de Thénia. Quand on sait les risques qu'encourent les pieds du diabétique, on se rend compte de la dimension du problème.
Pis, le malade qui est orienté vers l'Unité médico-chirurgicale (UMC) du chef-lieu ou l'hôpital de Thénia est refoulé par les orthopédistes de ces deux dernières structures. Selon le Dr Saï de la DSP, «il y a un problème de coordination. Mais j'en référerai au directeur.» En attendant, c'est au Dr Khalfa et à son équipe de techniciens du paramédical qu'échoit l'éreintante mission de soigner le pied du diabétique. L'artériopathie ou la neuropathie débusquée, le médecin oriente le malade vers la salle de soins où ce dernier subit un examen microbiologique.
On lui administre un anti-inflammatoire puis le technicien procède à un curetage.
Le pansement Colopast qu'il doit porter durant cinq jours renouvelables est tellement cher qu'il arrive que des malades ne se déplacent pour son changement que rarement et omettent par faute de moyens financiers de respecter le traitement. Malgré l'abnégation des techniciens de la santé, il n'est pas rare qu'une septicémie apparaisse. En un mot, le poids des moyens socio-économiques pèse sur une santé certes gratuite dans ses services mais de plus en plus coûteuse dans ses frais.
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