Mais où va cet argent '

Aujourd'hui, le sport en général et le football n'ont cessé d'être une épicerie de quartier gérée avec des méthodes archaïques.La professionnalisation du sport algérien exige la rupture avec les méthodes approximatives de gestion des clubs ou des équipes nationales. Les formations cadettes, juniors, espoirs ou olympiques, seniors doivent avoir un programme précis dicté par les objectifs à atteindre. Un calendrier des matchs de préparation adapté aux matchs officiels doit être confectionné. Des budgets pour chaque campagne dégagés en amont, le personnel dirigeant rémunéré normalement, les athlètes motivés par un traitement digne ...sont les quelques recettes qui peuvent réveiller le sport algérien de sa léthargie. En attendant, tout le monde se demande toujours si l'Algérie peut encore retrouver son lustre d'antan. Un passé révolu à jamais qui fit des équipes Algériennes des formations très respectées et craintes à l'image du handball, sextuple champion d'Afrique, du volley-ball, du football, de l'athlétisme une locomotive du sportafricain. Un football algérien qui connut ses premières heures de gloire lors du Mondial-1982 quand le onze national terrassait à Gijón l'ogre allemand. Aujourd'hui, le football algérien manque cruellement de cadres bien outillés à former les jeunes. L'idéal serait donc de former davantage d'encadreurs et lacréation de centres de formation de façon à pouvoir former des jeunes et les mettre à la disposition des clubs. Il s'agit là d'autant de chantiers auxquels la FAF et le MJS doivent s'attaquer. Parmi les points les plus importants du projet de mise à niveau du football national, celui des infrastructures, la construction des stades et des centres de formation, mais également le renouvellement des structures déjà existantes. Hélas, sur ce volet, la polémique provoquée par le gazon artificiel a éclipsé les travaux déjà réalisés dans ce cadre. Le MJS devra poursuivre ces chantiers afin que les infrastructures du football national soient dignes d'un pays riche comme l'Algérie. Actuellement, beaucoup de travail doit se faire en matière de programmation sur le long terme (cycle olympique ou Mondial). La LNF (ligue nationale de football) a grandement besoin d'une réforme en bonne et due forme afin que l'instance puisse suivre l'évolution de ce football national moribond. Il faut, notamment, prévoir l'élaboration d'un contrat-type aussi bien pour les joueurs que pour les entraîneurs engagés par les clubs. Cela permettra de mettre fin aux problèmes dont souffre le football national. On ne peut pas non plus dire que la FAF ou le MJS n'ont rien fait puisque les chantiers sont là, notamment au niveau desinfrastructures, des centres de formation, de la formation des cadres, de larestructuration des clubs et au niveau de développement des finances de la Fédération. Les chantiers ouverts sont finalisés à hauteur de 60 à 70%. Le plan de mise à niveau s'étale jusqu'en 2016. Les amoureux du ballon rond souhaitent que le MJS prenne tous les chantiers à-bras-le-corps pour les faire évoluer afin que notre football soit complètement structuré et commence à donner desrésultats parce que ce qui a manqué ce sont les résultats au niveau des équipes nationales. Les gens sont responsables. Il faut le souligner qu'il y a un travail qui a été fait qu'il faut améliorer et enrichir pour en tirer les fruits. La FAF et la LNF doivent présenter un programme et un plan d'action pour compléter ou remodeler celui qui est déjà en place de façon à avoir les meilleurs résultats. Il faut faire confiance au président de la FAF et à l'équipe qui l'accompagne. Ils ont effectué du bon travail au sein de la Fédération pour redresser notre football.Il faut surtout mettre le paquet sur la formation des cadres parce qu'on manque de formateurs et de centres de formation.La bonne gouvernance, seule gage de réussite !C'est vrai aujourd'hui, le volet financier joue un rôle primordial dans ledéveloppement du football et dans la formation des jeunes. Les responsables au niveau du MJS et de la FAF vont devoir travailler sur ce volet surtout que les entreprises revoient à la baisse leur budget de publicité en raison de la crise. Mais les deux instances sportives continuent à apporter leur soutien aux clubs.Le ministre et son équipe sont des gens compétents, talentueux et spécialisés en la matière. Ils feront donc de sorte que cette dernière soit conséquente davantage. Au niveau de la FAF, Ils sont capables de réussir de bonnes choses et donc aller à la recherche des ressources pour la fédération. Le budget de la Fédération est conséquent, il peut beaucoup apporter à ce niveau-là vu son poids, ses connaissances, son savoir-faire et son influence. Le bureau contient des gens talentueux, dotés d'un savoir-faire et du sens du business.Il n'y a donc aucune crainte à ce que les finances de la fédération subissent unfléchissement. Au-delà des satisfactions, des victoires, mais aussi des déceptions et des défaites, l'on ne devrait cesser en aucun cas de revendiquer la bonne gouvernance au sein des clubs Le sport joue un rôle important dans le développement personnel et la cohésion sociale, en tant que puissant vecteur de transmission de valeurs et de modèles comportementaux positifs, en particulier vers le monde des jeunes. Ce rôleest étroitement lié au respect et à la promotion, par tous les acteurs du monde sportif, de principes éthiques élevés. On ne fait là que susciter tout ce qui est de nature à impliquer les différentes parties prenantes dans une même cause et pour un seul objectif. Les amateurs du ballon rond constatent que, dans le contexte d'un sport mondialisé, des enjeux économiques considérables et l'irruption non maîtrisée de considérations purement financières mettent sérieusement en danger l'éthique du sport et amplifient le risque de dérives, voire d'actions criminelles, individuelles ou perpétrées par la criminalité organisée. Aux gangrènes du dopage, de la corruption et de la manipulation desrésultats sportifs s'ajoutent d'autres phénomènes qui minent le monde du sport et en ternissent l'image. D'un match à l'autre, l'on prend conscience de lanécessité de ne plus subir les mêmes contraintes et du devoir de montrer aux autres la bonne manière de gérer les biens d'autrui, le mode de comportement le plus indiqué pour chaque dirigeants, et le mieux adapté en fonction d'une marge de progression plus épanouissante de l'association pour laquelle on se bat. A. B.