Maintien du régime semi-présidentiel

Ahmed Ouyahia a affirmé que les invités reçus, à ce jour, ont tous défendu le régime parlementaire. Ils ont, néanmoins, estimé que la conjoncture n'est pas favorable à son instauration. « L'Algérie, compte tenu de la conjoncture, gagnerait à maintenir le régime semi-présidentiel en renforçant quelques aspects relatifs à l'indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs, le renforcement de la démocratie », a-t-il précisé. A propos de la limitation des mandats, il a affirmé qu'« il est question de revenir à deux mandats. Le Président a fait son choix et il y a une adhésion à cette idée ». Pour lui, la révision de la Constitution « passera forcément par un référendum populaire » et ne sera pas suivie automatiquement d'un remaniement gouvernemental.