Algérie

Maigre bilan



Maigre bilan
L'année qui s'achève aura été marquée, sur le plan économique, par un défilé de délégations en Algérie. A chaque visite, son bilan. Mais, globalement, le point commun entre toutes ces missions qui se sont succédée à Alger, Oran ou dans de grandes villes du pays, est la faiblesse des résultats. On ne cesse de mettre en exergue les opportunités d'affaires qui se présentent en Algérie et d'afficher un intérêt à investir en Algérie, conformément à la réglementation en vigueur. Mais, en parallèle, le pays ne voit rien arriver, pratiquement, en dehors de quelques petits projets et de quelques secteurs à l'image du Btph. Si le prochain lancement du projet construction du projet Renault vient mettre fin à des négociations menées sous le sceau des tergiversations pendant trois ans, la visite de François Hollande,
en Algérie, n'a pas apporté grand-chose en matière d'investissement productif et créateur d'emplois. Idem pour les délégations précédentes qui ont, en revanche, réussi à conclure des marchés pour la construction des logements. Parallèlement, les négociations pour l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'ont pas enregistré une grande évolution, cette année. Ce sont les mêmes blocages qui persistent et les mêmes pays qui en sont à l'origine. Ainsi, en résumé, si la place économique de l'Algérie sur la scène internationale est toujours caractérisée par une absence du produits algériens sur le marché mondial, à l'exception, bien sûr, du gaz et du pétrole. En parallèle, les investissements directs, étrangers (IDE) se font toujours désirer.


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