Algérie

Mahrez et le «Ballon d'or»


Dans la suite de l'entretien accordé par le capitaine des Verts au journal France Football, publié intégralement hier, un sujet a été évoqué. Il a trait au mérite des footballeurs africains de décrocher le symbolique titre de «Ballon d'or».Aussi, Ryad Mahrez estimera que mis à part le Libérien George Weah, le reste des grands footballeurs du continent ont été barrés par des stars mondiales dont le talent est inégalable. «George Weah, seul vainqueur, est-ce une injustice ' Non, il faut être honnête» répond Mahrez qui admet que mis à part Franck Ribéry qui méritait d'être sacré en 2013, tous les autres vainqueurs ont été des lauréats logiques. «Messi et Ronaldo dominent le football mondial depuis dix ans», affirme le sociétaire des Citizens qui assure que le football africain n'est pas sous-estimé au classement du Ballon d'or. «C'est plus peut-être pour accéder à de grands clubs ou au niveau des contrats, même si les lignes bougent», s'accorde-t-il encore à confier. Pour Mahrez, les footballeurs des pays arabes sont autrement plus sevrés de cette distinction internationale. «Parce qu'il y a des internationaux africains dans des grands clubs européens comme Drogba, Yaya Touré, Samuel Eto'o, Emmanuel Adebayor etc. Mais des joueurs arabes j'en ai quasiment jamais vus avant», a-t-il précisé en concluant que Salah et lui sont les seuls joueurs arabes à avoir touché «à un club top». «J'ai l'impression qu'on nous a toujours pris pour de bons dribleurs mais pas plus.(?) Il y a toujours eu une sorte de cliché. Il fallait que quelqu'un franchisse ce plafond de verre», s'est enfin félicité Mahrez.
Boudaoui n'est pas un «chouchou»
En phase d'adaptation avec son nouveau club, l'OGC Nice (Ligue 1 française), Hichem Boudaoui fait partie des éléments, comme Ferhat, Hassani ou encore Berrahma, que Belmadi a rayé de sa liste officielle pour les matchs de ce mois de novembre. Une mise à l'écart que le sélectionneur national explique par l'état mental de l'ancien Paciste. «Quand j'ai estimé qu'il pouvait apporter quelque chose à l'EN je l'ai pris et il a fait de bons matchs lors de la CAN, notamment contre la Tanzanie mais derrière, il n'avait pas montré grand-chose. Désormais il est en difficulté, il y a eu peut-être un relâchement. Il a sans doute pensé être le petit chouchou mais ça n'existe pas avec moi. Hichem est un joueur pétri de qualités mais il va devoir démontrer une force mentale incontournable au plus haut niveau», note Belmadi qui rappelle qu'il a été nommé à ce poste pour avoir des résultats, non pas pour construire une équipe. «Il y a un impératif de résultats et si ils sont mauvais, je suis viré. C'est ce qui a été fixé.»
M'Bolhi n'a pas encore
de successeur
S'il peine à trouver un ou plusieurs éléments qui viendront renforcer l'axe défensif des Verts, Belmadi est aussi embarrassé par la succession de Raïs M'Bolhi, son portier numéro 1. «Aujourd'hui, il n'y a pas de successeur à Raïs», a-t-il fait savoir. Et de pencher sur le problème de formation qui est à l'origine de la raréfaction de gardiens de niveau capables d'assurer l'alternance puis la succession au portier d'Al-Ettifaq. «En sélection, on ne forme pas. C'est aux clubs de former des gardiens. L'EN n'est pas un laboratoire, vous devez être présent en ayant le niveau. Je pense que malheureusement on ne dispose pas de relève plus jeune au poste de gardien qui se rapproche du trio dont on dispose actuellement, à savoir M'Bolhi, Oukidja et Doukha», reconnaît Belmadi avec une certaine amertume en précisant que les espoirs placés en Salhi, le gardien de la JSK, n'ont pas abouti.
M. B.
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