Les Verts sont de retour dans leurs clubs après une Coupe d'Afrique complètement manquée. Si pour certains, l'après-CAN inspire un prochain regain de forme, pour d'autres le doute persiste.En Europe, les championnats abordent un important virage. C'est durant ce mois de février que les challenges délivrent une grande partie de leurs secrets et où les titres et lauriers sont à arracher. C'est aussi le moment du grand retour dans le bain des épreuves continentales comme la LDC ou l'Europa League qui amorcent en ce mois de février leurs phases à élimination directe. Des internationaux algériens qui ont déçu lors du tournoi du Cameroun, le capitaine Riyad Mahrez qui occupe une place privilégiée dans les débats post-éliminatoires. Sur la Toile, mais aussi dans les médias, le rendement du sociétaire de Manchester City est «ciselé» en petits morceaux.
Incapable de hisser son niveau sous le maillot des Verts en janvier, Mahrez était de retour dans l'équipe dirigée par Pep Guardiola, samedi en FA Cup contre Fulham. Une prestation XXL assortie d'un doublé et d'une passe D et c'est toute la Toile qui s'intéresse à la vie des Verts qui s'enflamme. S'interroge surtout. Des questions sur les raisons de ce «double visage» montré par l'international algérien en sélection et en club. Le joueur qui a livré son ressenti après la déception de Douala ne semble pas avoir convaincu grand monde. Ses prestations avec les Cityzens sont plus abouties que celles qu'il livre au sein de l'EN. Avec City, il enchaîne buts et passes D alors que lors de la CAN, Mahrez a manqué tout ce qu'il entreprenait. Même l'exécution d'un penalty (face à la Côte d'Ivoire), exercice qu'il a rarement raté par le passé... en club. Commencent alors les «souvenirs» de ces matchs, devenus nombreux suivant l'humeur du jour, où Mahrez a fait le bonheur de Manchester City et ceux au cours desquels l'EN algérienne a été pénalisée par ses mauvais rendements. Des critiques que la star algérienne du club mancunien a anticipées lorsqu'elle avait publié son récent post portant sur l'échec de l'expédition camerounaise. «Quand tout se passait bien, que nous gagnions et qu'on était en haut, tout le monde était derrière nous et encore beaucoup de nos frères, fans, compatriotes sont derrière nous aujourd'hui, mais je lis beaucoup de messages négatifs, et ça montre encore une fois que le foot va très vite dans les 2 sens», écrivait-il notamment. Revenu avec de meilleures intentions, Mahrez a fait la promesse de redonner de la joie aux Algériens. «On reviendra plus forts de cela soyez-en sûrs. On rendra le peuple fier encore dans les matchs importants qui arrivent pour pouvoir aller à la Coupe du monde inch'Allah. Merci à tous ceux qui nous soutiennent dans les bons comme dans les moments difficiles», s'exprimait-il.
Samedi, la copie qu'il a rendue face à Fulham a rassuré Guardiola dans l'optique des prochains challenges. Elle a certainement redonné du baume à Belmadi et aux supporters des Verts qui ont tout le temps souhaité à ce que leur vedette soit de tous les grands rendez-vous.
Celui de mars prochain contre le Cameroun requiert aussi le «réveil» d'autres forces de frappe de la sélection algérienne que ce soit en défense, au milieu ou en attaque. Une ligne offensive qui était le point fort du groupe Algérie avant cette Coupe d'Afrique qui a vu les attaquants algériens se créer des dizaines d'occasions pour ne transformer qu'une seule. Une attaque dans laquelle le buteur d'Al-Sadd Baghdad Bounedjah ne brille plus. Muet depuis le match contre le Niger, le 12 octobre 2021 à Niamey (0-4), le natif d'Oran a repris du «service» lors de la Coupe arabe en signant un doublé contre le Soudan. Soit, au total, trois buts en 13 rencontres dont 11 en sélection livrées en cinq mois. C'est peu pour un joueur dont le rôle est de soulever les filets adverses. Une inefficacité qui reste inexpliquée pour un élément qui abat un travail extraordinaire sur le terrain sans être récompensé. Samedi, contre Al-Gharafa, Bounedjah a pesé de tout son poids sur la défense de son équipier chez les Verts, Tahrat en étant à la base de certaines des cinq réalisations de son équipe (5-1). Celui qui a inscrit son 11e but sous le maillot d'Al-Sadd le 3 janvier dernier contre Al-Siliya a semblé ces derniers temps comme une âme en peine, malchanceux et trop imprécis dans ses tentatives de conclure des opportunités que d'habitude il transforme avec beaucoup de lucidité et de finesse. Que s'est-il passé alors pour que celui qui détient le record mondial de buts sur une année civile (59 en 2018) redevienne inefficace, transparent et maladroit devant les buts adverses ' Une question à laquelle personne ne peut répondre alors que l'EN amorce en mars prochain un virage décisif dans sa quête de rallier le Qatar et son Mondial. Critiqué par les uns, Bounedjah fait de la peine à beaucoup d'autres qui savent que son « long passage à vide » s'achèvera un jour. Quand ' Pour beaucoup, le rendez-vous du Cameroun sera la meilleure occasion pour que Bounedjah refasse parler la poudre.
M. B.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 07/02/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Bouchama
Source : www.lesoirdalgerie.com